Pratiques présumés des autorités étatiques : Mamadou Lamine Diallo dénonce « la popularité moyennant… »

Le leader du mouvement Tékki est encore revenu dans sa traditionnelle question hebdomadaire pour dénoncer les pratiques autorités étatiques qui consiste à «acheter de la popularité moyennant contribution financière provenant évidemment de l’argent public».

Certaines pratiques «malsaines» des plus hautes autorités de l’Etat inquiète le leader du mouvement Tékki.

«Il s’est développé depuis quelques décennies un parrainage prédateur. L’Honorable Cheikhou Oumar Sy avait voulu introduire une proposition de loi pour encadrer ce parrainage nouveau. Il a reçu un volet de bois vert de la part de certains animateurs en vue», a d’emblée dit Mamadou Lamine Diallo.

Et le député de poursuivre : «en fait, ce parrainage-là est une arnaque. On promet aux autorités qui gèrent des ressources publiques «d’acheter» de la popularité moyennant contribution financière provenant évidemment de l’argent public».

C’est la raison pour laquelle, le leader du mouvement politique Tékki soutient : «ce parrainage n’apporte aucune valeur ajoutée à l’économie sénégalaise, mais renforce les valeurs de prédation. Il a pénétré les élections et a créé un état de catastrophe politique».

Et pour étayer ses propos, Mamadou Lamine Diallo précise : «la sortie du Président du Conseil d’administration de la Senelec montre à quel point les valeurs prédatrices ont pénétré les entreprises publiques sénégalaises. Entre parrainage et recrutement clientéliste, la Senelec impose des tarifs élevés à l’industrie. Or, sans électricité à bon marché, point d’industrialisation». Par ailleurs, concernant la Covid-19, Ma­madou Lamine Diallo continue de dénoncer la mauvaise gestion de l’épidémie par l’état du Sénégal.

A l’en croire, «le Sénégal n’a que 69 lits pour les cas graves dont 43 à Dakar. Le Rwanda a 600 lits et vient de construire un hôpital de 200 lits en huit mois. Le nombre de décès est lié au nombre de cas graves. Par conséquent, si Macky Sall avait construit un hôpital de 150 lits, le Sénégal aurait eu moins de 200 décès aujourd’hui».

24 heures

Saphiétou Mbengue
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