Plan national d’adaptation de la pêche face aux changements climatiques 139 milliards nécessaires pour l’horizon 2035

Le ministre de la pêche et de l’économie maritime, M. Omar Gueye et son collègue M. Abdoulaye Bibi Baldé,  ministre de l’environnement et du développement durable, ont procédé  à la signature du document final du plan national d’adaptation face aux changements climatiques du secteur de la pêche et de l’Aquaculture. C’est 139 milliards à mobiliser pour le financement du plan à l’horizon 2035.

D’après le ministre de la pêche,  la variabilité climatique constitue une réelle menace du fait des modifications des paramètres et conditions environnementales de notre écosystème marin et côtier induites, et leurs impacts sur les conditions de vie des communautés côtières.

« Désormais, la dimension climatique sera au cœur de toutes les orientations politiques des projets et programmes pour la pêche et l’économie maritime. La mobilisation du budget nécessaire évalué à 139 milliards francs CFA pour une période de 20 ans en vue de la mise en œuvre effective du plan d’adaptation de la pêche et de l’aquaculture, constitue un impératif pour permettre à notre secteur si vulnérable aux changements climatiques »,  souligne le ministre de la pêche.

Abdoulaye Bibi Baldé, ministre de l’environnement et du développement durable, précise que le besoin de moyens d’adaptation pour faire face au défi du changement climatique et des variations du climat a gagné en importance auprès des preneurs de décision, des spécialistes du développement et des acteurs touchés.

Et M. Abdoulaye Baldé de rajouter : « Ce phénomène pourrait compromettre sa croissance à l’instar de tous les pays, le Sénégal a compris très tôt qu’il fallait se conjuguer au temps du changement climatique pour garantir un avenir approprié à ces communautés. Selon la FAO, le changement climatique aura un impact profond sur la pêche et l’aquaculture ; avec des conséquences significatives sur la sécurité alimentaire pour certaines populations. Le changement climatique menace la pêche notamment par la hausse des températures et du niveau des mers, la fonte des glaciers, les modifications de la salinité et de l’acidité des océans, la recrudescence de cyclones dans certaines régions, les modifications des écosystèmes marins ».

D’après M. Diouf, le consultant, les impacts du changement climatique sur les ressources halieutiques sont déjà une réalité. Il estime que c’est 139 milliards qui constituent le montant total nécessaire pour le plan.

Saër DIAL

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