Pourquoi cette phrase m’interpelle-t-elle si fortement ce matin ? Hier, l’impact de cette phrase n’aurait pas été aussi fracassant. Mais ce matin…..
Il semblerait qu’il soit de plus en plus question de « bruit de bottes » … Cette situation de confusion totale est délirante mais le scénario à la gabonaise est tout à fait plausible…
Vu le bashing des médias français contre Macky, ça sent fort probablement les bruits de bottes…
Ce n’est peut-être qu’élucubrations… ou un cauchemar hallucinatoire qui taraude mon esprit…
Non effectivement ce n’est plus cela….. c’est pire si c’était le cas pour de vrai.
Car l’ennemi ne serait donc plus en dehors de nos murs, mais Dans Nos Murs.
Il est temps que « les pantoufles » se fassent entendre ! Car ne pas agir c’est laisser faire. Laisser faire, c’est aider la dictature assumée à prendre ses aises. Alors mobilisons toutes nos énergies pour ramener la légalité constitutionnelle dans la Cité.
Sérieusement je me sentirais plus rassurée à entendre le bruit des bottes que ce silence ahurissant d’une majeure partie de la population, aveugle ou qui ferme les yeux, sur l’agonie de notre démocratie, sur l’anéantissement des fondements constitutionnels qui ont fait du Sénégal une Nation évoluée fortement enviée pour sa vitrine démocratique et la solidité de ses ressorts sociaux…
L’Afrique de l’Ouest connaît une crise politique et sécuritaire préoccupante. Mais elle est également fragilisée par une crise inédite du sens et des valeurs. Faisons en sorte que la brise marine rafraîchissante qui nous vient de Dakar continue de chasser les lourds nuages qui s’amoncellent au-dessus de nos têtes.
K.G 9 février 2024