Les enseignements-apprentissages sont aujourd’hui perturbés. Et le mouvement national des enseignants républicains (Mner) sous la houlette de Mme Maïmouna Cissokho Khouma, est monté au créneau pour dénoncer ceux qu’il appelle les fossoyeurs du système éducatif. Les enseignants républicains estiment que l’école sénégalaise sous le magistère du Président Macky Sall a connu des avancées significatives avec des réalisations jamais égalées tant sur le plan des infrastructures que sur le traitement salarial du personnel enseignant.

Mme Maïmouna Cissokho Khouma, avance : « Les enseignants qui ne respectent pas la déontologie de l’enseignement, doivent être sanctionnés. Par rapport aux enseignants arrêtés, en prison, on y trouve tous les corps de métier. Un enseigne emprisonné pour une chose privée, les enseignants ne doivent pas se mêler de ça. Toute personne qui perturbe l’école pour des raisons politiques, ce n’est pas normal car il y a des règles qui régissent les organisations syndicales et l’Etat veille sur cela. Toute personne arrêtée pour cette cause, tu ne mérites pas le soutien des enseignants. Tu ne peux abandonner ta classe et aller dans la rue et participer à des casses, détruire le bien appartenant à autrui, faire sortir des enfants dans la rue en mettant leur vie à risque. On dit stop aux enseignants encagoulés, beaucoup d’entre eux ont peur de dire qu’ils sont des « pastéfiens », ils se cachent, ce sont des enseignants encagoulés pour participer aux casses. Vous croyez, c’est bien pour des gens qu’on confie nos enfants ».

Mettre les élèves et l’école en dehors de la politique est le souhait de tout bon citoyen épris de paix, de justice et de liberté. Pour ne pas saper toutes les avancées significatives constatées au niveau de l’école sénégalaise avec des réalisations jamais égalées tant sur le plan des infrastructures que sur le traitement salarial du personnel enseignant depuis l’accession à la magistrature suprême de Macky Sall, les enseignants républicains regroupés autour d’un mouvement national (Mner) ont décidé de barrer la route à certains de leurs homologues qu’ils considèrent comme de «vrais fossoyeurs» du système éducatif sénégalais, en tentant d’annihiler tous les efforts consentis pour arriver à une école de la réussite pour tous.

Ces derniers, depuis quelques temps perturbent les enseignements-apprentissages pour des raisons purement politiciennes, ont défié toute logique de déontologie, en allant jusqu’à manipuler, inciter leurs élèves à déserter les salles de classe pour participer à des manifestations politiques. « Ce que nous ne pouvons pas accepter dans ce pays », déplorent-ils. Car, ce qui s’est passé au lycée de Diouloulou où un enseignant est aperçu dans une Assemblée générale d’élèves les en encourager à aller en mouvement, dépasse l’entendement. Face à de telles attitudes, les enseignants républicains appellent l’État et les parents d’élèves à prendre leur responsabilité vis-à-vis de « ces enseignants qui déshonorent » cette noble fonction. « On ne peut pas accepter qu’ils continuent d’utiliser nos enfants comme ‘’chair à canons’’ pour des ambitions purement politiciennes », ont-ils plain dans un communiqué dont copie nous est parvenue. Pour eux, « l’école, temple d’acquisition du savoir et du civisme, doit être épargnée », tout en exhortant le gouvernement à prendre toutes les dispositions utiles pour sécuriser les écoles. « Nous en appelons à la responsabilité de tous et de chacun », insistent-ils. Concernant le dialogue prôné par le chef de l’État Macky Sall, les enseignants républicains magnifient cette noble œuvre qui est une tradition dans ce pays. « Ce dialogue qui a déjà reçu l’écho favorable de citoyens responsables et imbus de valeurs républicaines, permettra dans un formidable élan patriotique d’obtenir des consensus forts autour de la République », ont-ils glorifié.