Vox populi-En fait l’obstacle des parrainages tellement redouté va tenir toutes ses promesses. Ce sera pire qu’un filtre, mais plutôt une hécatombe. Ce qui va tuer la multitude de candidature, c’est les «numéros» sur les fiches.
Parce que «nak» même en cas de «combine bëre» (d’arrangement) entre candidats à la candidature, il sera difficile de faire du «yakalma» (transbordement) de parrains. Imaginez un peu le scénario, comme nous l’explique un expert électoral : vous avez la fiche «n» vous n’enrôlez que 7 milles parrains, ce qui vous disqualifie d’office, vous n’avez plus la possibilité comme avant d’aller les «monnayer» ou les offrir à quelqu’un d’autre comme quand les fiches étaient neutres.
Désormais plus possible. A moins de faire dans le faux, c’està-dire recopier les fiches de celui qui veut transférer ses parrains à un autre et prendre le risque d’imiter les signatures des parrains. Ce qui «nak» expose les protagonistes à de potentielles poursuites.
Donc les candidats de parti, de coalition de partis ou les indépendants vont porter leurs numéros de fiches comme une croix jusqu’au Conseil constitutionnel où le glaive des Sages risque de s’abattre sur beaucoup de têtes ballonnées par le «désir d’affirmation de soi, de sauvegarde de ses intérêts et de recherche d’une place au soleil» comme le disait Serigne Mor Mbaye, psychologue en analysant cette foultitude de candidatures,, déjà dans notre publication du lundi 25 septembre dernier.