Papa Mademba Ndao, directeur de la DPME : « 90% des entreprises au Sénégal étaient des PME »

En marge de la cérémonie de remise de matériels (moulins à mil, machine à coudre) aux groupements de femmes de Kiniabou à Sindia, Toglou à Diass, Guerao à Somone et Popenguin, estime que 90% des entreprises au Sénégal étaient des PME.

« Nul n’ignore aujourd’hui que le Nigeria est la première puissance économique africaine, il a détrôné l’Afrique du Sud. Donc, il faut se lancer résolument dans l’accompagnement de nos Petites et Moyennes Entreprises. L’enquête nationale sur les PME a démontré que 90% des entreprises au Sénégal étaient des PME. Donc toute volonté de transformation structurelle de notre pays passe par le renforcement de la compétitivité de nos PME », martèle M. Ndao, en marge de la cérémonie.

Selon le directeur de la DPME, Il faut renforcer la capacité des PME à l’accès au marché et à la commande publique.

Il estime que la finalité du Projet de Développement d’Entreprises en Milieu Rural pour la Mise en Valeur des Produits Locaux (PRODEM), c’est surtout l’accompagnement en termes d’équipements.

« En conseil interministériel du 10 juin 2014, la DPME sous la commande du ministère a pris un plan stratégique du consommer Sénégal qui a été validé sous le concept de consommer Sénégal plus que consommer local parce que consommer Sénégal est plus global, il va supposer la production au Sénégal de produits sénégalais, consommés au Sénégal et exportés sur les marchés étrangers », note le directeur de la DPME.
M. Ndao, est d’avis qu’il faut préparer les Petites et Moyennes Entreprises pour le renforcement de compétitivité pour qu’elles soient en mesure de faire la compétition avec les géants africains.

« Les principales limites actuelles de l’appui au développement rural sont l’insuffisance voire l’inadéquation du soutien à l’agriculture et l’insuffisance du dispositif d’appui à l’entreprenariat rural. Et les conséquences sont la paupérisation du monde rural du fait : d’une productivité faible, de difficultés d’accès aux marchés, de l’absence ou de la faible valorisation des produits e milieu rural et de la récurrence de projets quasi identiques qui aboutissent aux mêmes échecs », précise-t-on dans un document remis à la presse.
Saër DIAL

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