Ousmane Sonko, voilà un homme à qui on refuse des droits fondamentaux juste parce qu’il veut faire la politique différemment.

– Il lui a été interdit de continuer de servir la fonction publique par sa radiation en août 2016;

– Il lui est interdit, dans le cadre de son cabinet fiscal, de gagner des prestations pour subvenir à ses besoins;

– Il lui est interdit, en tant que député du peuple, de se constituer partie civile dans un dossier de détournement de deniers publics portant sur 94 Mrds;

– Il lui est interdit de sortir du pays et d’aller à la rencontre de ses militants(es) et sympathisants(es) à travers le monde;

– Il lui est interdit d’être candidat et tête de liste à la récente élection législative;

– Il lui a été interdit d’aller prier un vendredi;

– Il lui est interdit d’organiser des rassemblements à la Place de l’Obélisque pour réclamer la libération des otages politiques.

– Il lui est interdit dans le cadre du Nemmeeku Tour de circuler librement sans être épié et talonné par les forces de l’ordre.

Autant de restrictions, d’attaques et de violences depuis qu’il est entré en politique juste parce qu’il voit différemment que les autres, il pense différemment que les autres et veut faire différemment que les autres.

Si nous ne nous y opposons pas farouchement, un autre droit fondamental lui sera ôté bientôt à savoir être candidat à l’élection présidentielle en février 2024. Ceci au terme d’un semblant de procès où les acteurs ont été déjà choisis et la sentence déjà écrite et de sorte que tout cela colle au millimètre près à la commande politique émanant du palais.

Allons-nous laisser faire ? La balle n’est plus du côté du Président Ousmane SONKO. Par son courage et son endurance, il a fait ce qu’il avait à faire. A nous désormais de remplir notre part du boulot à savoir protéger le projet et celui qui le porte quoi cela nous coûtera individuellement.

Ousseynou Ly

Coordonnateur PASTEF Médina

Membre du Cabinet du PROS