Noël : La fête du mystère de l’incarnation, que l’on cherche à rabaisser !

C’est devenu une coutume. Chaque an, depuis plusieurs années maintenant, la fête de Noël soulève à la veille, un faisceau  de contrepropagandes, un peu partout à travers le monde.

Tel un amas de fumée qui émerge du fond des enfers, des esprits immondes empestent par leur venin l’atmosphère.

On voit à travers cette campagne abominable de dénigrement, la main  du serpent ancien qui jadis avait instrumentalisé le roi Herode le grand,  le poussant à massacrer  tous les bébés  venus,  à peu près au même moment attendu de  l’existence du  christ, à Béthléem et  ses environs.

Il avait perpétré ce crime odieux pour s’assurer que le fils béni de la très Sainte Vierge Marie n’échapperait pas cette furie, ce macabre.

Aujourd’hui encore, des individus comme autrefois,  essaient  de ternir ce jour si béni qui célèbre l’auguste mystère que l’intelligence humaine ne saurait pénétrer, même s’il lui est  permise de contempler une parcelle de cette vérité sublime qui consacre la manifestation du verbe de Dieu dans la chair humaine.

Le verbe « s’est fait chair et a habité parmi nous » nous dit  l’évangéliste Saint Jean.

C’est peine perdue pour ces fossoyeurs qui tentent par des acrobaties ignobles de faire croire aux esprits non avertis que la fête de Noël tire ses origines d’une fête païenne ( sol invictus).

Dans l’esprit du message Évangélique, la fête de Noël, est au fond, aussi vieille que le christianisme, car la nuit même  de la nativité, les anges dans le ciel, étaient dans l’allégresse. Débordants de  joie dans le ciel,  ils sont descendus sur  terre pour partager leur bonheur avec les humains (les bergers).

Les rois mages qui symbolisent probablement les trois groupes humains (Noirs, Blancs et Jaunes) ont effectué un long pèlerinage  pour aller à la rencontre de l’enfant Jésus, l’adorant et lui offrant de riches présents avec une immense piété.

Le fait que la fête de Noël, soit célébrée plus tard,  le 25 décembre, jour choisi également dans la Rome antique pour fêter le dieu soleil, n’est que pure coïncidence.

D’ailleurs, Noël coïncide aussi avec la fête juive de la  dédicace du temple ou encore fête des lumières ( Hag hahanoukka en hébreu  ).

 

Cette fête instituée au temps des frères Maccabées, c’est-à-dire à environ deux siècles avant le nôtre, a un lien mystique avec le « corps mystique » du Christ et est célébrée depuis toujours à partir du solstice d’hiver. Elle dure huit jours.

À la limite,  on peut trouver un quelconque  rapprochement entre  Noël et la fête juive de la dédicace du temple, en ce sens que le christianisme est considéré comme le stade ultime et parfait du judaïsme. Cela est d’autant plus raisonnable, quand on sait que le Christ a lui-même,  fait allusion entre son corps et le temple juif à travers ses propos ci-dessous :

«  Démolissez ce temple et en trois jours je le rebâtirai », l’évangéliste Saint Jean  précise en disant que le Christ,  quoique parlant du temple,  faisait allusion à son corps. Il signifiait par-là, sa passion, sa mort et sa résurrection.

Ceux qui disent que Noël tire ses origines de la fête païenne du sol invictus sont de mauvaise foi. Ils sont animés par un dessein machiavélique tout simplement.

La coïncidence « heureuse » qui fait que ces trois fêtes ( païenne, juive et chrétienne ) soient célébrées pendant la même période ( à partir du solstice d’hiver) a certainement une explication.

Peut-être qu’il s’agit là d’un signe pour montrer que le Christ est venu non pas pour les chrétiens seulement , mais  pour les juifs, les musulmans ( qui croient aussi en lui) et même  pour les païens (qui ne le connaissent pas encore).

D’ailleurs Saint Paul nous dit dans l’un de ces séduisants épîtres,  qu’en Christ, «  il n’y a ni juifs, ni païens, tous sont égaux en lui ».

Joyeux Noël à toutes et tous !

Jean Nzale

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