Atiku Abubakar, le candidat du principal parti d’opposition du Nigéria, le PDP, a conduit lundi ses partisans au siège d’Abuja de la Commission électorale nationale, INEC, protestant contre les résultats déclarés par la Commission de l’élection présidentielle controversée de samedi dernier.

Certains gouverneurs des États contrôlés par le PDP se sont également joints à la manifestation en place, qui a provoqué des embouteillages dans certaines parties de la capitale nationale.

Certains manifestants étaient vêtus de noir et avaient des pancartes dénonçant le processus électoral avec des inscriptions telles que « Nous disons non à l’injustice et à la fraude » et « Plus de tricherie ».

Un porte-parole a déclaré aux journalistes que l’INEC devrait annuler les résultats du vote, affirmant qu’il a gâché par des irrégularités.

La partie a également accusé la commission de ne pas avoir examiné les cas de fraude présumés.

Le sénateur Bola Tinubu, candidat du Congrès progressiste au pouvoir (APC), le vainqueur déclaré du vote a reçu des messages de félicitations de l’intérieur et de l’extérieur du Nigéria.

Atiku a été déclaré deuxième du concours. Lui et Peter Obi, candidat d’un autre parti travailliste de l’opposition qui se sont classés troisième, ont monté des contestations judiciaires aux résultats déclarés de l’INEC.

L’INEC a expliqué qu’il avait des défis de la logistique et avec le téléchargement des résultats des élections des unités de vote à son portail de visualisation public, IREV.

Mais l’explication n’a pas réussi à éteindre les tensions et les doutes sur le processus électoral.

Les manifestations et la controverse de lundi sur les résultats ont éclipsé le gouverneur et les maisons d’État des élections à l’Assemblée fixées pour le 11 mars.

Correspondance particulière de

Paul Ejime