Macky et le peuple, au révélateur de l’affaire «Sweet Beauty» : un profond désamour !

Le président Macky ne semble plus prendre du champ. Son image et sa popularité sont en chute libre sur les réseaux sociaux depuis l’éclatement de l’affaire du député Ousmane Sonko/Adji Sarr. Il en sort lessivé de cette «enfer» médiatique.

Aussi bien sur Facebook, tweeter, Whatshapp, Instagram que sur Tik Tok, le locataire du Boulevard de la République concentre sur lui les attaques d’une partie de l’opinion publique, notamment les jeunes. T

out y passe ! Les morceaux de musique de Youssou Ndour, Oumar Pène, entre autres ; les voix des revuistes ayant pignon sur média ; des extraits de débats télévisuels ; les manifestations des sénégalais de la diaspora ; les déclarations de députés de l’opposition etc. ; sont utilisés par les internautes pour exprimer leur désarroi et leur colère sur l’affaire Adji Sarr, le troisième mandat et d’autres sujets qui intéressent les populations. Il est présenté sous toutes les postures qui effilocheraient encore son quinquennat et second mandat à la tête du pays.

La contre-attaque du Cojer et l’annonce du 03 février 2021…

D’ailleurs, ces jugements négatifs ont laissé pantois les jeunes de l’Alliance pour la République (Apr). La Convergence des jeunesses Républicaines (Cojer) a initié le concept «Mon profil du Président» sur les réseaux sociaux, pour «renouveler l’engagement indéfectible des jeunes de la mouvance présidentielle et au-delà les autres segments de Benno Bokk Yaakar, à l’endroit du Président Macky Sall. Moussa Sow et Cie ont la mission de rectifier cette position inconfortable de leur mentor à travers ce web bashing.

Après l’épisode de mauvaises opinions sur le rapprochement avec Idrissa Seck de Rewmi qui a été porté à la tête du Conseil, économique social et environnemental (Cese), voilà que le patron de l’Apr fait face à un important et persistant rejet.

La malencontreuse sortie de Moustapha Diakhaté du Mouvement Manko Aar Sunu Apr sur le Prophète Mohamed (Psl), les arrestations des mem­bres de Frapp et de Pastef, l’arrivée des doses de vaccin contre la Covid-19 et le démarrage imminent de la campagne de vaccination, la flambée des morts de coronavirus, le raffut au niveau de l’Assemblée nationale, la tentative de Tawaf autour de la grande mosquée de Touba, n’ont pas inversé la courbe d’impopularité du chef de l’État.

Quelle alternative pour le Président et ses partisans de changer cette tendance ? Aujourd’hui, les réseaux sociaux privilégient le respect de la liberté d’expression et le droit d’accès à l’information plutôt que les requêtes de censure gouvernementale. Et si l’invite du gouvernement, lors du Conseil des ministres du 03 février 2021, était un pas vers cette alternative ?

Le Chef de l’État avait demandé «la mise en place d’un dispositif de régulation et d’encadrement spécifique aux réseaux sociaux».

24 heures

Saphiétou Mbengue
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