Aida Mbodj, Députée à L’Assemblée Nationale : «L’affaire Sonko est un complot politique très mal ficelé»

Le feuilleton politico-judiciaire appelée l’affaire Sonko- Adji Sarr, continue d’alimenter les débats au niveau de l’hémicycle. «L’affaire dite Ousmane Sonko n’est autre qu’on complot politique». Telle est la conviction de la députée Aida Mbodji qui révèle «un cas assez insolite ».

A l’en croire, «un des avocats de Ousmane Sonko a reçu par erreur, un SMS du complot qui a été envoyé». Et le député de poursuivre : «on a eu ce SMS qui était destiné à quelqu’un d’autre.

On a envoyé par erreur ce SMS à un des avocats d’Ousmane Sonko. Et c’est bien le sms qui avait planifié la stratégie qu’on avait élaboré contre Ousmane Sonko et il est bel et bien dit: «DSK, On va le traîner dans la boue, mais pas de condamnation, car ça risque de chauffer le pays+». Aïda Mbodj ajoute qu’elle ne croit pas qu’il y aura un procès.

L’ancienne ministre de Wade reste convaincue que : «l’affaire Ousmane Sonko est un complot politique très mal ficelé et ce complot va se craqueler. Je crois qu’Ousmane Sonko ne sera pas condamné, même s’ils ont mobilisé tous leurs amis pour leur trouver des pièges à conviction».

Et l’ancienne mairesse de Bambey de déclarer : «il faudrait qu’on nous fasse prévaloir la présomption d’innocence dans cette affaire. Et si l’Assemblée nationale est dans cette logique, nous n’avons qu’à prendre nos responsabilités».

Dans ce même sillage, l’avocate de Sonko dans la commission ad hoc précise : «il revient à l’Assemblée nationale d’assumer ses actes. Nous n’allons pas légitimer cette mascarade. Nous n’allons pas leur donner le quitus et ils n’ont qu’à en tirer toutes les conséquences et répondre devant l’histoire et devant l’opinion».

Aida Mbodji est d’avis qu’il y a beaucoup de zones d’ombre qui nécessitent d’être éclairées dans cette affaire et de laisser entendre que «les kidnappeurs d’Adji Sarr ne vont pas la laisser et je ne suis pas sûr qu’elle va tenir à la barre devant les ténors de ce temple».

Par ailleurs, l’ancienne ministre sous Wade regrette le fait qu’elle n’ait pas eu l’occasion de défendre la présumée victime Adji Sarr. «On ne m’a pas donné la possibilité de défendre Adji Sarr. Même certains membres de sa famille ne savent pas où elle est. Elle ne peut pas tenir longtemps, car il y a une puissance derrière elle», a-t-elle regretté.

24 heures

Saphiétou Mbengue
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