Au moins sept responsables électoraux du Niger auraient été tués dans un attentat à la bombe en bordure de route par des milices antigouvernementales alors que les 7,4 millions d’électeurs inscrits du pays votaient dimanche lors du second tour du scrutin présidentiel.

Le vote a pris fin dans d’autres parties du pays, mais des sources officielles ont déclaré que l’attaque avait eu lieu dans la région de Tillaberi, près de la frontière nigérienne avec le Mali et le Burkina Faso, alors que les responsables transportaient le matériel de vote.

La région est connue pour des attaques similaires, dont une début janvier avec une cinquantaine de morts.

Plus de 6 000 personnes ont été tuées et 2 millions de plus déplacées l’année dernière dans la région du Sahel, qui est devenue un refuge pour les insurrections meurtrières, le terrorisme et les attaques djihadistes.

Le sondage de dimanche oppose l’ancien ministre des Affaires étrangères Mohamed Bazoum, favori à l’ancien président Mahamane Ousmanane.

Bazoum est le candidat oint du président sortant Mahamadou Issouffou. Celui qui remporte le scrutin de dimanche est confronté à la tâche ardue de sortir le Niger de la pauvreté abjecte, du chômage mordant, de l’instabilité politique et de l’insécurité chronique.