Pour que le système bancaire classique soit mieux compris par les Sénégalais malgré ses lourdeurs, le Programme de Promotion de la Microfinance Islamique au Sénégal (PROMISE) veut alléger les procédures, avec la mise en place d’un vaste réseau dans les régions, les départements et les communes avec une autre stratégie beaucoup plus ouverte et souple.
C’est dans cette optique qu’un CRD spécial s’est tenu ce jeudi 21 novembre 2019 à Louga et animé par Mme Yaye Fatou Diagne, coordonnatrice nationale du PROMISE, entourée de son staff technique et administratif en tournée dans la zone nord du pays.
L’occasion a été saisie pour donner les explications visant à faire adhérer les Lougatois à cette nouvelle démarche de prêt, d’encadrement et d’accompagnement recommandée par la Banque Islamique de Développement (BID) et l’Etat du Sénégal à hauteur de 47 milliards de francs CFA pour le fonctionnement des établissements de microfinance.
« Ces nouveaux modes de financement favorisent le développement des collectivités territoriales qui sont tributaires de l’appuis de l’Etat et de ses partenaires impliqués. Le DER était destiné à booster des activités commerciales, mais le PROMISE promet un rayon d’action beaucoup plus large en épousant toute la pyramide régionale. Ainsi, seront touchées les villes et les villages les plus reculés », a clarifié Mme DIAGNE.
Parmi les interventions les plus pertinentes, on a noté celles des Maires de Nguidillé (Idrissa Tall), de Keur Momar Sarr (Diamyody Ba) et de Mbédiène (Mame Thierno Dieng), comme celle de Mme Penda Ndiaye du Haut Conseil Des Collectivités Territoriales. Ces voix autorisées ont vivement déploré les premières opérations financières de la BID qui exigeait de fournir les intrants à écouler au lieu de remettre les montants des projets présentés. Ce système incompris avait motivé les désistements d’un bon nombre de solliciteurs.
Avec lougawebmedias.com