Une importante quantité de produits alimentaires périmés et de médicaments contrefaits ont été incinérés ce mercredi le 30 janvier 2019 à la sortie de la ville de Louga, grâce à la vigilance du chef de service régional du commerce.
C’est une initiative du commissaire aux enquêtes économiques Adama Mouhamed Mbaye, qui a bénéficié de la mutualisation des logistiques des services membres du CRD sous l’impulsion du Gouverneur de région, nous dit le site lougawebmedias.com.
Les résultats obtenus : « sont satisfaisants certes, mais nous devons encore redoubler de vigilence pour traquer les autres commercants véreux partout ou lis se trouvent. Cela requiert l’accroissement des moyens en personnels et en matériels ». C’est le sentiment de Souleymane Ndiaye, adjoint au gouverneur de Louga, chargé des affaires administratives qui s’exprimé après la destruction de la marchandise prohibée.
La quantité saisie entre juin 2018 et janvier 2019 est estimée à 12 tonnes d’une valeur de 6.991.908 francs CFA comprend : des produits manufacturés, des boissons gazeuses en canette et en bouteille, de la farine, une importante quantité de bouillons, des serviettes hygiéniques, des produits pharmaceutiques dont des aphrodisiaques et divers comprimés. L’ensemble de la prise a été opérée dans les marchés de la capitale du Ndiambour et dans les ‘’Louma’’ ou marchés hebdomadaires du département.
Après avoir donné ces détails, M. Adama Mouhamed Mbaye, chef de service régional du commerce qui s’est félicité du concours des services de sécurité et de l’implication de l’association des consommateurs a évoqué les mesures prises par l’Etat du Sénégal pour sécuriser la santé des populations.
Il s’agit « des laboratoires d’analyse, de l’approvisionnement par la pharmacie nationale, de l’importation et de l’écoulement des marchandises contrefaites dans des circuits officiels, les descentes fréquentes des structures décentralisés et l’infiltration dans les marchés parallèles ».
.Pour le président de l’association des consommateurs, le mal a aussi pour origine l’analphabétisme de certains usagers, le manque d’alerte quand c’est nécessaire et les interventions des hautes personnalités en cas de saisie par les services compétents.
A l’en croire, ces vendeurs « de produits de la morts » doivent être traités comme des criminels et punis conséquemment.