Le procès en appel dans l’affaire PRODAC La bêtise à ciel ouvert ! –Par Jean Nzalé

Qu’avons-nous encore besoin comme preuve pour comprendre que le régime en place,  cherche à  éliminer le leader des patriotes de l’élection présidentielle de 2024 ?

Que ceux qui continuent de soutenir qu’il s’agit là d’une affaire entre deux citoyens, nous épargnent  leurs scabreux efforts de fumisterie.

La reprise du procès entre Mame Mbaye Niang et Ousmane Sonko, suite à l’appel interjeté par le premier nommé, est une volonté manifeste de faire condamner le président du parti Pastef à une peine qui ne lui permettrait certainement  pas de briguer la magistrature suprême en 2024.

Si Mame Mbaye Niang voulait juste laver son honneur comme il l’a dit et répété, le verdict du premier procès aurait largement suffi,  d’autant plus que son « accusateur » Ousmane Sonko est condamné à lui verser en guise de dommages et intérêts, une pactole de deux cent millions (200.000.000)  de francs CFA.

Un procès en diffamation avec un aussi alléchant paquet de billets de banque, on en voit pas sous non cieux ou presque pas. Il y a ici de quoi se frotter les mains , en plus d’être blanchi.

D’ailleurs, il  ne serait pas exagéré de voir dans  ce verdict rendu en faveur du sieur Niang, ministre du tourisme, une aubaine bien au-delà du préjudice subi.

  1. Niang en victime heureuse s’est lui-même extasié devant de cette décision de justice qui « restaure » son image bafouée. Nous autres Sénégalais étions finalement soulagés car ce verdict venait de désamorcer une menace latente qui nous tenait par la gorge.

Qui peut comprendre que le même Mame Mbaye Niang qui nous a remercié, nous peuple sénégalais après sa victoire , décide à nouveau de nous pourrir la vie,  en nous ramenant à la case de départ ?

En interjetant appel pour exiger plus de ce qu’il a désespérément obtenu lors du premier procès , Mame Mbaye Niang maintient le statu quo.

On ne peut imaginer le danger que ce pays court si le procès en appel venait à disqualifier Sonko de la course à la présidentielle de 2024.

Un scénario catastrophique n’est pas à exclure et ce régime le sait mieux que quiconque. Mais assoiffés par le désir détruire un opposant, ces tenants du pouvoir ne se soucient vraisemblablement pas du chaos qui pourrait fracasser la République.

Ce pays est en train de s’enfoncer dans la bêtise.

Jean Nzalé

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