Troisième Mandat, Violences Politiques… Mamoudou Ibra Kane prévient…

Walf quotidien-Leader du mouvement politique «Demain, c’est maintenant», Mamoudou Ibra Kane invite le chef de l’Etat au respect de la parole donnée. Il met en garde contre une «situation chaotique» au cas où Macky présenterait sa candidature à la présidentielle de 2024.

Fondateur du mouvement «Demain, c’est maintenant», le journaliste Mamoudou Ibra Kane, a lancé, hier, des mises en garde à l’endroit du chef de l’Etat sur sa troisième candidature. Selon lui, il doit mettre un terme au doute en édifiant les populations. «Il y a tout un débat sur cette question», explique-t-il. Dans son argumentaire, il invite le chef de l’Etat à respecter la parole donnée.

«Il est important de respecter la parole donnée. Cela fait partie de nos valeurs», alerte Mamoudou Ibra Kane. Pour lui, le fait de renoncer à la parole donnée n’est pas une bonne chose. «Je demande au Président de respecter sa parole parce qu’il l’a donnée», souligne-t-il.

Néanmoins, comme il n’a pas encore parlé, il attend de voir ce qu’il va dire aux Sénégalais. Mais le journaliste, candidat à la présidentielle de 2024, indique que ce ne serait pas une bonne chose d’oublier tout ce qu’on avait promis après avoir sollicité et obtenu les suffrages des Sénégalais. Au-delà de cette question du troisième mandat, Mamoudou Ibra Kane estime que le plus important, c’est d’avoir un pays paisible et stable.

«Nous n’avons aucune raison de brûler ce pays quels que soient les enjeux. Le pétrole ou le gaz, il n’y a rien qui mérite qu’on brûle ce pays. On doit pouvoir se parler», exhorte-t-il. Le Pdg du groupe de presse Imédias a également évoqué son offre programmatique qui s’appuie, selon lui, sur l’employabilité des jeunes qui ne constituent pas, selon lui, une menace comme le font croire certains leaders politiques.

«Nous avons plus de 65 % de la population composée de jeunes de moins de 35 ans. Ils constituent un atout, un levier de développement», laisse entendre Mamoudou Ibra Kane. Ce dernier qui s’exprimait, hier, à Thiaroye affirme que cette localité est marquée par la pauvreté, l’oisiveté, les problèmes de financements, etc. A l’en croire, les femmes qui ont des idées de projets et veulent entreprendre ne disposent pas de financements.

«Tout cela crée un climat de précarité. Quand il y a précarité, les gens peuvent penser que la solution, c’est de recourir à la violence. Il faut régler les questions de développement», dit-il avant de prôner la décentralisation administrative par le développement des localités. Mais, d’après lui, l’orientation «de violence entre les acteurs politiques» prise depuis presque deux ans n’est pas la bonne. «C’est une orientation de manipulation des populations plus particulièrement les jeunes. Malheureusement, on ne les mobilise pas pour qu’ils se sentent impliqués dans le développement du pays, mais dans de la violence. Il y a des extrémismes qui s’expriment de plus en plus dans notre pays», pointe-t-il.

Walf quotidien

Mamadou Nancy Fall
Up Next

Related Posts