C’est à cause de requêtes individuelles ou informelles, la politique Responsabilité sociétale des entreprises (RSE) extractives dans le Sénégal oriental manque de visibilité ou du moins n’est pas sentie par les populations de cette localité.
Le directeur exécutif de l’Institut panafricain pour la citoyenneté, les consommateurs et le développement (Cicodev) Afrique, Amadou Kanouté explique ce qui fait que la politique Rse des industries extractives n’est pas sentie par les populations en dehors des taxes versées à l’Etat.
C’était à l’occasion d’un atelier de présentation des résultats de l’étude sur le « Financement pérenne de la santé en zone minière : le cas de Kédougou » avec l’appui de Oxfam, le lundi 14 décembre 2015.
Les résultats préliminaires de l’étude font état de trois (3) options pour financer la santé dans la zone de Kédougou:: le prélèvement sur les taxes locales ; le prélèvement sur les taxes minières versés à l’Etat ; la mise en place de partenariats stratégiques entre les acteurs : Etat, Collectivités locales, populations, Industries extractives, ONGs, PTFs pour financer la santé.
Dans sa démarche de création de consensus, CICODEV a lancé un processus inclusif d’évaluation citoyenne, de partage et de validation des résultats de l’étude.
Un peu avant, les trois options ont été présentées (semaine du 26 au 30 Octobre 2015) dans les trois (3) collectivités locales où se trouvent les Industries minières (Sabodala, Tomboronkoto et Dalafing) et ont regroupé les maires, chefs de village, populations, ONG, autorités administratives et religieuses. Ces sessions d’évaluation citoyenne ont pu regrouper 175 participants/ressortissants de quelque 35 villages impactés par l’activité minière.
Source VivAfrik