C’est une autre Journée mondiale contre le paludisme (ADM) a été célébrée hier. Elle a permis de reconnaître les efforts internationaux de lutte contre une maladie transmise par les moustiques qui fait près d’un million de morts chaque année et plus de 3 milliards de personnes sont à risque dans 106 pays du monde.

L’Afrique porte le plus lourd fardeau de cette maladie, les enfants de moins de cinq ans et les femmes enceintes étant les plus vulnérables.

Malgré tous les efforts mondiaux face aux dévastations humaines et économiques, y compris coûtant à l’Afrique environ 12 milliards de dollars par an en revenus non gagnés, le paludisme est une maladie traitable mais quasiment négligée. Elle est éclipsée par des flambées sporadiques d’épidémies dramatiques telles que le VIH / sida, Ebola et la pandémie actuelle de Covid-19.

Le paludisme continue de représenter une statistique annuelle honteuse de victimes, les interventions internationales de lutte contre le paludisme étant à la traîne des mesures agressives et des partenariats mobilisés contre les pandémies sporadiques.

L’incapacité ou l’échec de développer un vaccin contre le paludisme est un grave fléau pour la conscience mondiale!

Correspondance particulière

Paul Ejime