L a Journée internationale de la jeunesse, adoptée par l’Assemblée générale des Nations Unies en 1999, est commémorée chaque année le 12 août. Cette journée est une occasion pour attirer l’attention de la communauté internationale sur les problèmes de la jeunesse et célébrer le potentiel desjeunes en tant que partenaires dans la société. Lii Quotidien
L’objectif de la Journée internationale de la jeunesse 2022, célébrée hier vendredi 12 août, est de diffuser le message, selon lequel, des mesures doivent être prises par toutes les générations pour atteindre les objectifs de développement durable (Odd) et ne laisser personne de côté.
Elle permettra également de sensibiliser à certains obstacles à la solidarité intergénérationnelle, notamment l’âgisme qui a un impact sur les jeunes et les personnes âgées, tout en ayant des effets néfastes sur la société dans son ensemble. Selon un communiqué des nations Unies, dont copie nous est parvenue, l’âgisme est un problème insidieux et souvent non traité dans les domaines de la santé, des droits de l’homme et du développement et a des répercussions sur les populations âgées et les jeunes du monde entier.
En outre, l’âgisme s’entrecroise régulièrement avec d’autres formes de préjugés (tels que le racisme et le sexisme) et a un impact sur les personnes, les empêchant d’atteindre leur plein potentiel et de contribuer pleinement à leur communauté. Le rapport mondial sur l’âgisme lancé par les Nations Unies en mars 2021 souligne que, malgré le manque de recherches, les jeunes continuent de faire état d’obstacles liés à l’âge dans diverses sphères de leur vie, comme l’emploi, la participation politique, la santé et la justice.
Le rapport identifie également les interventions intergénérationnelles comme l’une des trois stratégies clés pour lutter contre l’âgisme. Les activités intergénérationnelles peuvent également conduire à un plus grand sens du lien social et renforcer la solidarité intergénérationnelle.
La solidarité entre les générations est essentielle au développement durable. Alors que nous abordons la troisième année de la pandémie de Covid-19, il est particulièrement important de reconnaître et d’aborder ces obstacles liés à l’âge afin de « reconstruire en mieux », d’une manière qui tire parti des forces et des connaissances de toutes les générations.