Le président Macky Sall continue d’essuyer des vertes et des pas mûres suite à sa sortie parisienne sur l’opposition. «Le FRAPP constate que c’est chez son maître Macron, en France, que le président Macky Sall fait le fanfaron», peste le secrétariat exécutif national (SEN) du FRAPP.
Guy Marius Sagna et ses amis rappellent au président Macky Sall que «ce qui est attendu de lui c’est qu’il bande les muscles de l’État face au chômage, à l’analphabétisme, la pauvreté, la dépendance monétaire, l’insécurité…», pointe le communiqué reçu par 24 Heures
La même source de renchérir : «Le FRAPP attire l’attention du président Macky Sall sur la consigne qu’il a donnée à son ministre de l’intérieur d’éliminer des candidats de l’opposition comme il avait éliminé les candidats Karim Wade et Khalifa Sall. Ces manœuvres anti-démocratiques sont grosses de danger pour notre pays. Les démocrates n’accepteront pas l’organisation de véritables simulacres d’élections».
Pour le FRAPP, indique le communiqué, «rappeler que certaines tenues sont réservées exclusivement aux forces de défense et de sécurité est bien, interdire l’utilisation par le président de la République de nervis et demander à la police et à la gendarmerie de prendre leur responsabilité face à ces nervis c’est mieux».
Ainsi, «Le FRAPP milite pour que la lumière et la justice soient faites dans l’affaire Ndiaga Diouf. Mais il est évident que cette affaire est utilisée comme épée de Damoclès contre le citoyen Barthélémy Dias depuis 10 ans maintenant. C’est pourquoi le FRAPP invite tous les démocrates à refuser l’élimination du candidat Barthélémy Dias comme le furent Karim Wade et Khalifa Sall», soutiennent les activistes.
«Pour le FRAPP, la vie même d’un nervis comme Ndiaga Diouf – que son âme repose en paix – est importante. Mais il semble que cette vie est plus importante pour Macky Sall que celles de toutes les victimes de violences de certains policiers, gendarmes…Et ce deux poids deux mesures politiciens est tout simplement inacceptable», ont conclu Guy et Cie.
