Un chef d’Etat qui impose sa suprématie et s’invite dans le jeu des Locales, une opposition braquée qui voit partout la main du Diable. La tension est à son comble à quelques trois mois des élections Locales. Si l’on y prend garde, le cocktail qui se présente risque d’être explosif et même si les hommes politiques de tous bords semblent l’ignorer, personne ne sortira indemne du chaos qui se profile et pour lequel les principaux acteurs semblent n’avoir aucune solution pacificatrice. Le Mandat
Les émeutes de Mars étant fraiches dans les mémoires, les Sénégalais craignent de vivre des moments similaires avec la montée de la violence. Depuis Ziguinchor, le ton de la violence a été donné et les accrochages entre partisans de Doudou et Ousmane Sonko n’étaient que le signal fort d’une montée en force du péril violent.
Aussi bien dans les discours que dans le fond du combat politique, les camps se projettent au 23 janvier 2022 avec tous les scenarii possibles.
Bien avant cette échéance, les dossiers Barthelemy Dias et Ousmane Sonko risquent de tenir en haleine les populations de la capitale et le procès reporté du Maire de Mermoz Sacré Cœur risque de revenir au-devant de la scène dès ce 1er Décembre avec l’option évoquée de l’acteur principal de l’affaire Ndiaga Diouf de défier la justice.
Le même cas de figure se pose dans le dossier Sweet Beauté ou plusieurs professionnels du Droit sont d’avis que le control judiciaire sur Ousmane Sonko n’a plus sa raison d’être, bien que l’affaire de l’accusation de viol n’a pas connu d’évolution majeure depuis les actes posés par la justice.