Le président des cadres patriotes de Pastef, Bassirou Diomaye Faye, a porté de graves accusations ce vendredi 15 octobre 2021, contre le régime du président Macky Sall et ses acolytes. Ces derniers qu’il accuse de vouloir mettre fin à la vie du leader de Pastef/Les /Patriotes, Ousmane Sonko.
Le jeune responsable politique et membre de Pastef Bassirou Diomaye Faye a fait une révélation de taille ce vendredi, après les affrontements qui ont eu lieu à Ziguinchor la semaine dernière avec les proches de Doudou Ka. Revenant sur ce qu’il considère comme une «agression» du cortège de son leader.
«Une attaque planifiée»
«Depuis 72 heures, suite à l’agression du cortège du président Sonko à Ziguinchor, des voix autorisées du renseignement m’ont fait comprendre que tout a été planifié. J’ai voulu croire, naïvement, comme bon nombre de mes compatriotes, que Doudou Ka cherchait à taper dans l’œil du chef pour espérer être récompensé d’une investiture disputée dans le camp du Benno Book Yaakaar (BBY) dans cette ville. Mais il n’en est rien», a déclaré l’allié de Sonko sur sa page Facebook. Selon qui Doudou Ka d’après les renseignements, «a été envoyé après que les commanditaires ont appris que Sonko séjourne en Casamance. S’il n’y avait pas de vol, ils lui auraient affrété un jet privé, m’ont-ils dit. Je les prends très au sérieux. Surtout quand quelqu’un qui a quitté Yeumbeul prétend déloger le président Ousmane Sonko dans une propriété privée, à Ziguinchor, où il rencontrait l’Unacois».
A en croire Bassirou Diomaye Faye, ce qui s’est passé à Ziguinchor est une tentative d’assassinat. «Ni plus ni moins. Et ils reviendront à la charge. Inlassablement. Car, comme dirait l’autre, la bêtise insiste toujours. Donc, soyons prêts au don de soi et soyons alertes». Une situation critique selon lui. Suffisant pour qu’il invite ses camarades de parti à se tenir prêts. Car dit-il, «Dans les prochains jours, mois ou années, auront l’honneur, j’allais dire la lourde responsabilité d’accueillir le PROS».
Bassirou Diomaye pense que ce qu’il faudrait faire aujourd’hui c’est de veiller particulièrement à se constituer en bouclier sécuritaire dans les apparitions publiques et les réunions privées de Sonko. «Ainsi iront les choses, jusqu’en 2024» indique t-il.
«Rappelez-vous, lors de son discours du 25 février 2021, veille de sa convocation par le juge d’instruction, le président Sonko alertait sur un empoisonnement par des moyens sophistiqués. Il n’y avait pas de hasard à cette alerte de notre part», a-t-il certifié. Estimant que l’information était sourcée. «L’attaque de Ziguinchor entre dans le même registre de la planification de l’exécution d’une décision prise en haut lieu, à savoir l’élimination physique du président Ousmane Sonko dans les conditions d’un affrontement généralisé rendant impossible
L’identification des professionnels préposés à administrer le coup fatal», a conclu président des cadres patriotes
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