Le Syndicat national des travailleurs de la recherche scientifique et technique agricole (Syresta), dans un communiqué publié hier, accuse la direction générale de l’Institut de technologie alimentaire (Ita) de népotisme dans la gestion des ressources.
Les travailleurs de l’Institut de technologie alimentaire (ITA) ne sont pas contents. Le Syndicat national des travailleurs de la recherche scientifique et technique agricole (Syresta) a dénoncé, dans un communiqué publié hier, la manière dont cet institut de recherche et développement spécialisé dans l’agroalimentaire est géré.
«Depuis sa création en 1963 jusqu’à aujourd’hui, l’ITA est marqué par une frustration généralisée de tout le personnel provoquée par une gestion basée sur le népotisme, un manque de transparence, d’éthique et de justice dans le traitement des droits des travailleurs», charge le syndicat dans la note. Comme si cela ne suffisait pas, ont poursuivi les syndicalistes dans la note, «la goutte qui a fait déborder le vase a été le comportement abusif du directeur général qui s’est permis de coopter son propre fils, sans aucune transparence».
Les syndicalistes rejettent la faute sur la Direction générale de l’Institut. Malgré les avertissements répétés des partenaires sociaux sur la colère générée par cette situation, dénonce le syndicat, la Direction Générale persiste à les faire taire. Selon le syndicat, non seulement «les réunions, toujours initiées par les partenaires sociaux, portant sur les revendications du personnel, se terminent parfois avec du retard», mais la Direction Générale «reste ferme sur sa position et porte seule la responsabilité de cette situation inquiétante et inédite à l’ITA».
Dès lors, le Syresta prend l’opinion publique pour témoigner des maux dont souffrent l’Institut. Pour les syndicalistes, ce climat délétère risque d’impacter négativement les performances de cet institut référence en matière de recherche et de développement dans l’industrie agroalimentaire. Ainsi, le Syresta qui déclare rester «plus que jamais uni et mobilisé pour obtenir gain de cause», se dit prêt pour des négociations. Mais les syndicalistes fixent des conditions. Ils veulent des négociations dans le respect des textes réglementaires autour de sa plateforme contestataire
L’Info
