Gestion de cas de vols à main armée, piraterie maritime et trafics illicites : la CEDEAO et de la CEEAC formes les officiers marines des Etats membres

Du 5 au 16 juillet 2021, l’Institut de Sécurité Maritime Interrégional (ISMI) de l’Académie Régionale des Sciences et Techniques de la Mer (ARSTM) d’Abidjan organise sur son site à Abidjan en Côte d’Ivoire, le troisième séminaire du projet SWAIMS-FORMAR, financé par l’Union européenne, sur le thème « Exercice de la police en mer : cas du vol à main armée, piraterie maritime des trafics illicites ».

Destiné en priorité aux Etats membres de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), ce séminaire est également ouvert aux Etats de la Communauté économique des Etats de l’Afrique Centrale (CEEAC), grâce à l’appui de la France. Cela permet ainsi à l’ensemble des Etats riverains du golfede Guinée d’y participer.

Cette session de formation technique accueillera trente (30) officiers (Marine militaire, Affaires maritimes, Douanes, Police/Gendarmerie, etc.) exerçants dans le domaine de la police judiciaire et issus des pays membres de la CEDEAO et de la CEEAC. A l’issue du séminaire, ils seront mieux outillés en matière de constatation des infractions de piraterie maritime, de vols à main armée et de trafics illicites, d’enquête et de gestion d’une scène de crime.

L’activité clé de ce séminaire est un exercice pratique de boarding et de fouille qui aura lieu le jeudi 15 juillet 2021 à bord d’un patrouilleur de la Marine nationale ivoirienne, partenaire clé du séminaire. Le programme SWAIMS-FORMAR a pour ambition de renforcer les capacités techniques des professionnels civils et militaires des Etats membres de la CEDEAO travaillants dans les centres nationaux et régionaux de coordination de surveillance maritime.

D’un montant d’1 milliard de FCFA (1,5 million d’euros), cette subvention permettra de financer 16 cycles de formation entre 2021 et 2024 et s’inscrit dans le cadre du soutien de l’UE à la Stratégie maritime Intégrée de la CEDEAO, nous dit le communiqué reçu.

Les formations couvrent des thématiques variées allant du régime pénal des infractions en mer à l’exercice de la police en mer, en passant par le blanchiment d’argent lié aux activités maritimes. Ainsi durant les 4 années de mise en oeuvre, ce sont au total 400 acteurs clés qui seront formés dans le domaine de la sécurité et de la sûreté maritime.

Momar Diack SECK
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