La 5ième édition du Forum africain des affaires a vu les dirigeants du continent discuter des modalités de réussite de la Zlecaf. Les thématiques de 2022 qui positionnent le volet transport comme un facteur déterminant dans ce projet commun, ont permis de tracer un plan pour booster ce secteur.

Les défis en matière de transport sur le continent africain sont grands et nécessitent d’énormes investissements, selon Vera Songwe, la Secrétaire exécutive de la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique (UNECA).

Au cours de la 5ième édition de l’Africa Business Forum tenu la semaine dernière à Addis-Abeba, elle a indiqué que la réalisation des projets d’infrastructures de transport est assez déterminante pour la réussite de la Zlecaf. Les besoins financiers en la matière sont estimés à environ 411 milliards $.

Et ces projets d’infrastructure entraîneraient un besoin de 2 213 579 camions, 169 339 wagons, 135 navires et 243 avions, selon les estimations de l’UNECA. Il faudra mobiliser jusqu’à 345 milliards $ pour les camions, 36 milliards $ pour la flotte de train et 25 milliards $ pour les aéronefs.

A en croire Amani Abou-Zeid, commissaire de l’UA chargé des Infrastructures et de l’Energie, ces besoins expliquent les coûts exorbitants du transport en Afrique : « Les coûts de transport élevés en Afrique sont en partie dus à des réseaux insuffisants et peu fiables. En moyenne, les coûts de transport en Afrique sont 53 % plus élevés que dans les pays développés ».

Ecofin