La tension monte au foirail des éleveurs des grands ruminants de Diamaguène sicap Mbao. Ces derniers écœurés par l’implantation d’équipements marchands parallèles dont un au niveau de Pikine- Khourounar gérés par de grosses pointes de l’État qui ont impacté négativement sur leur travail, menacent d’aller en grève dans les prochains jours.
Une menace de grève plane dans le secteur de l’élevage plus particulièrement au niveau du foirail des grands ruminants de Diamaguène sicap Mbao. Ce, à cause d’une frustration des éleveurs qui déplorent le mutisme des autorités étatiques sur une injustice sociale dont ils se disent victimes.
« Nous risquons d’aller en grève après la Tamkharite pour paralyser l’approvisionnement du marché en viande. Car ce qui se passe actuellement est anormal. Il se trouve que l’État laisse faire certaines autorités qui sèment le désordre dans notre secteur comme celui du cas de Pikine Khourounar. Le président de la République est averti de même que l’actuel Ministre de l’Élevage » a fait comprendre Amadou Ba. Sur les motifs de leur grève et de leur grogne contre l’État, ces pensionnaires du foirail des grands ruminants de Diamaguène sicap Mbao dénoncent
« Ce qui se passe ici dans le secteur de l’Élevage est très grave avec l’approche de la Tamkharite. Il y a une haute personnalité de l’État qui est en service au Ministère de l’Urbanisme du nom d’Oumar Sow qui s’est permis d’installer un site parallèle de vente de bœufs à Pikine Khourounar. Or, que cet espace où nous officions est l’unique autorisé à part Seras. C’est une chose que nous dénonçons »a encore précisé. Et un autre éleveur du nom de El Hadji Samba Sow de renchérir
« On déplore ce qui se passe. C’est la loi du plus fort qui règne dans ce secteur avec immixtion de personnalités étatiques dans notre travail avec l’implantation d’équipements marchands un peu partout que ça soit à Pikine ou à Dakar »
.Et de poursuivre.« Actuellement, les clients ne viennent plus à cause de l’installation de cet équipement marchand parallèle illégal sous toutes ses formes. Nous sommes en train de subir une injustice qui ne dit pas son nom »s’indigne l’un des responsables de l’Association des éleveurs du nom de Arona Ba. Sur la cherté des bœufs décriée par les clients, ces acteurs de l’élevage se réfugient sur le transport, les intermédiaires, les équipements marchands parallèles et la cherté de l’aliment de bétail.
« Le transport est cher pour l’achat des bœufs. De plus, il y a des intermédiaires qui ne sont que ces autorités étatiques qui partent au Mali pour acheter les bœufs et venir dicter leurs prix. Il y a également la cherté de l’aliment de bétail. Tous ces facteurs combinés font que les bœufs se vendent chers ».conclut Amadou Ba.
Le Mandat
