Finances Publiques : Mamadou Lamine Diallo indexe les limites du Pm Amadou Ba et de l’argentier de l’Etat Mamadou Moustapha Ba

Dans sa chronique hebdomadaire d’hier, le député Mamadou Lamine Diallo a pointé du doigt les limites du Premier ministre Amadou Ba, et de son ministre des Finances et du Budget, Mamadou Moustapha Ba, dans la gestion des finances publiques.

Le député Mamadou Lamine Diallo s’en est vertement pris hier, à la gestion du Premier ministre Amadou Ba, et au ministre des Finances et du Budget, Mamadou Moustapha Ba. D’après l’opposant, les deux Ba qui gèrent nos finances publiques et qui ont fait voter un faux budget 2023, sont dans de sérieuses difficultés. Ils ont fini, selon l’économiste, par augmenter les prix de l’énergie, ce qu’ils avaient caché aux députés.

De plus, note-t-il dans sa chronique hebdomadaire d’hier, «les 53 milliards de recettes pétrolières et gazières prévues au budget 2023 vont passer à la trappe, étant donné que l’exploitation démarrera en 2024». A en croire le président du mouvement Tekki, la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) a changé sa politique d’injection de liquidités dans l’économie pour lutter contre l’inflation.

Ce changement a provoqué des conséquences sur le marché financier régional et les banques se font sentir sous forme de crises de liquidités ou de défauts de paiement des États. «C’est ce qui fait que le chef du gouvernement et l’argentier de l’Etat font semblant de maîtriser la situation. Or il est évident que, compte tenu de la structure des dépenses de Macky Sall, le Sénégal a du mal à rembourser sa dette intérieure», déclare-t-il.

A cela, s’ajoutent selon lui, «les incertitudes politiques liées à la troisième candidature de Macky Sall qui est en train de prendre toutes les dispositions pour réussir son coup de force que tout BBY sait illégal». Ironie de l’histoire, persifle le président du mouvement Tekki dans la note, «c’est un président du CESE, choyé et gâté par Macky Sall avec un budget qui augmente de deux milliards sans raison, qui se permet d’insulter le peuple sénégalais».

«Celui qui a promis de changer la direction de nos mosquées tournées vers la Mecque accuse les Sénégalais de ne pas savoir garder des secrets», fulmine Mamadou Lamine Diallo. Pour qui, le Président du CESE est de fait le numéro 2 de BBY qui rencontre Macky Sall quand il veut, où il veut, et lui parle comme il veut.

«La Teranga de Macky Sall donnée aux leaders de BBY a une limite. Pour la dignité de leurs familles et de leurs parcours politiques, ils doivent quitter le navire BBY (Benno Bokk Yakaar)», soutient-il.

Dans un autre registre, le député économiste s’est interrogé sur la société qui doit construire l’autoroute Dakar-Tivaouane. «Après Ila Touba pour 300 milliards à ma connaissance, confiée à une entreprise chinoise sans un vrai contenu local, Macky Sall en direction de 2024 veut lancer Ila Tivaouane pour rentrer dans les grâces du Khalife et des Talibés», déclare le député.

Pour l’opposant, celui qui est en pole position et a les faveur de la famille FayeSall est l’architecte ivoiro-français Fakhoury, très actif du temps du Président Houphouët. Plutôt connu dans les buildings et sans expérience aucune dans les routes, l’architecte ivoiro-français est train, d’après M. Diallo, de rafler la mise devant nos champions locaux CSE, Eiffage, CDE, Jean Lefèvre, Sinco, Areski, etc.

«Incroyable mais vrai, les entreprises sénégalaises sont sur le point d’être écartées pour une autoroute qu’elles peuvent construire et même financer par des techniques bien connues. Le Sénégal ne peut pas se permettre d’avoir une nouvelle affaire Bictogo», a déploré Mamadou Lamine Diallo. Mamadou

Le Point

Momar Diack SECK
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