Financement des start-up: le Sénégal domine toujours dans l’UEMOA, mais avec une dynamique plus faible

Malgré une tendance à la baisse des financements au profit des start-up africaines, le Sénégal continue de dominer la zone UEMOA, comme premier en termes d’attraction des investisseurs en capital-risque. Ecofin

Selon des données collectées jusqu’au mercredi 31 août dernier, le Sénégal continue d’être le pays de l’UEMOA qui a le plus reçu de financements pour des start-up, avec un total de 106,2 millions dollars obtenus sur la période analysée. C’est un financement reçu par Wave Mobile qui a capté l’essentiel des ressources dirigées vers ce pays, avec une transaction de 91,5 millions dollars auprès de plusieurs investisseurs privés et institutionnels.

En 2021, c’est aussi un financement de 200 millions dollars mobilisés par Wave qui avait soutenu la dynamique des investissements par capital-risque au Sénégal. Les autres pays où les start-up ont mobilisé des financements dans la sous-région sont le Togo, avec 10 millions dollars pour une transaction, et la Côte d’Ivoire où ont été mobilisés 8,2 millions dollars dans le cadre de 3 transactions.

Si le rythme actuel se maintient jusqu’à la fin de l’année, la dynamique s’achèvera sur une baisse en 2022. Déjà, on retrouve moins de pays. En 2021, le Bénin et le Mali étaient en lice aux côtés de la Côte d’Ivoire, du Togo, et du Sénégal. Malgré le potentiel en termes de marché et les besoins de financement pour les start-up, l’Afrique de l’Ouest francophone peine à suivre les exemples des pays comme le Kenya, ou le Nigeria.

Rappelons qu’au mercredi 31 août, on enregistrait 277 start-up actives en Afrique, qui ont levé des ressources atteignant ou dépassant le million dollars de fonds obtenus auprès des investisseurs en capital-risque, pour un total de 3,6 milliards $. Ces chiffres ont peut-être évolué, car de nouvelles transactions ont été enregistrées depuis le début du mois de septembre.

Momar Diack SECK
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