Faux et usage de faux : il avait dans sa chambre un centre d’état civil, un tribunal, et un commissariat

Les limiers qui ont fait une perquisition chez un homme impliqué dans une histoire de faux et usage de faux ont failli tomber à la renverse à la découverte du lot trouvé.

Mor Talla Faye, c’est son nom, est un ancien commis à la mairie de Grand-Dakar. Piégé par un homme à qui il avait remis une fausse pièce d’état civil, il a été contraint par la police à les conduire chez lui.

Sur les lieux, les enquêteurs ont trouvé, tenez-vous bien ! 27 sceaux d’état civil, les cachets de toutes les collectivités locales, des cachets de la police nationale, des bulletins de décès, des certificats de mariage, ainsi que des sceaux des juridictions comme le tribunal de Paris.

Le début de cette histoire remonte au 28 octobre 2015, quand l’institutrice Alimatou Camara s’est présentée à la mairie de Grand-Dakar, pour le jugement de son fils et que la pièce d’origine s’est avérée fausse.

La dame indexera un certain Gaoussou Sonko, qui, présenté aux policiers, désignera à son tour Mor Talla Faye. L’homme, interpellé sur la provenance de ces pièces révèlera les avoir eues de son oncle aujourd’hui décédé.

L’avocat des premiers nommés, à savoir Alimatou et Gaoussou a demandé leur relaxe pure et simple, car ignorant la qualité des pièces qui leur avaient livré.

Le tribunal  a mis l’affaire en délibéré jusqu’au 30 Novembre prochain.

Lactuacho avec  »Le Populaire »

Dieyna SENE
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