Environnement : Greenpeace Afrique salue la condamnation de la Suisse pour inaction climatique et y voit une lueur d’espoir pour les communautés africaines

La Cour Européenne des Droits de l’Homme (CEDH)  a condamné la suisse pour violation de la Convention européenne des droits de l’Homme. Ce verdict est une grande victoire pour une association de femme qui avait porté plainte contre le pays pour son inaction face aux changements climatiques.  Dans un communiqué reçu, Fred Njehu, Stratège politique panafricain à Greenpeace Afrique a déclaré:

 

“Ce verdict est une décision inédite et une véritable lueur d’espoir pour le reste de communautés affectées par les changements climatiques de part et d’autres dans le monde. Mais aussi un bel exemple dont on devrait tirer plus d’une leçon. Grâce au droit de regard sur les actions climatiques dont disposent les juges, ils peuvent effectivement sanctionner un État s’ils estiment que les mesures prises sont faibles. C’est un pas que devraient suivre les juridictions africaines.”

 

“La protection du climat est un droit humain. Le verdict de la CEDH montre aux communautés affectées par les changements climatiques en Afrique que tout est possible. Elles peuvent elles aussi saisir les juridictions nationales et même internationales pour réclamer la justice climatique. Nous espérons en de pareils résultats pour les femmes du secteur de la pêche au Sénégal ou il y’a en ce moment un procès en cours initié par Taxawu Cayar contre l’usine de farine de poisson Barna”, ajoute Fred.

Au Cameroun, la holding Socfin, maison mère de la Société camerounaise de palmeraie ( Socapalm), en 2023, avait  par le passé  été sommée de verser 140 000 euros en dommage à 145 planteurs Camerounais pour n’avoir pas transmis aux plaignants les documents qui pourraient établir ses liens avec Bolloré.  Renseigne Luchelle Feukeng, Chargée de la Communication et du Story Telling.

Pape Ismaïla CAMARA
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