Le manque de soutien de l’État du Sénégal. C’est ce qu’a déploré ce vendredi 29 janvier 2021, au cours d’une conférence de presse, des immigres rapatriés du Maroc.
Voulant tenter l’aventure en rejoignant certaines parties du monde en passant par le Maroc, ces jeunes pour la plupart, plus de 150, se sont finalement retrouvés au Sénégal. Précisément à Rosso avant de se débrouiller pour aller rejoindre leurs familles respectives.
Ils ont ainsi déploré les conditions difficiles éprouvées au Maroc, en Libye entre autres pays dans des centres de détention qui ont été dénoncés par ces rapatriés.
«Certains ont même perdu la raison…»
«Nous avons souffert dans le désert. Certains ont même perdu la raison à cause du manque de soutien et d’assistance au niveau des frontières. Les hôtels ne pouvant plus supporter nos charges, donc ils nous ignorent maintenant», a laissé entendre l’un d’entre eux Gnaky Dramé. Ces jeunes immigrés qui invitent les autorités à statuer sur leur cas.
Lors de cette rencontre, ils ont demandé au moins, un accompagnement de l’Etat qui, les faisant revenir au bercail. Tout en l’appelant à inviter ses services à adopter des mesures de financement de leurs projets. Ceci, «est d’autant plus important que «le suivi de leur rapatriement n’a pas été bien mené», ont-ils regretté face à la presse.
Cet échange avec la presse a servi de prétexte à ces rapatriés pour soulever l’affaire Boubacar Seye. Ils dénoncent et regrettent la détention d’un des militants des droits des immigrés et exigent sa libération.
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