En marge de l’atelier de partage tenu le mardi 26 avril dernier, le président de la Commission de régulation du secteur de l’énergie (Crse), Ibrahima Amadou Sarr est aussi revenu plus largement sur les principaux obstacles à la volonté étatique d’électrifier toutes les zones rurales du Sénégal. Il magnifie en passant le partenariat avec la presse économique du Sénégal qui relaie et partage les éclairages sur les incompréhensions afin de gommer les malentendus entre les consommateurs et les acteurs du secteur de l’énergie.
Car dans le secteur du monde Rural, entre autres ponts, malgré les efforts consentis par l’état, les populations refusent de s’abonner. La facture au forfait qui pourtant a été bien étudiée avant de leur être proposée au cœur de ce malentendu. Cette facture dominante est aujourd’hui réétudiée afin de proposer après audit une harmonisation définitive.
Dans toutes les zones bientôt des compteurs seront installés à l’image de la Senelec dans les zones urbains et mieux au lieu d’une facturation mensuelle, l’application de la bi mensualité va se très certainement soulager les populations rurales.
Pour d’autres l’énergie solaire qui leur est fournie est différente de celle des populations urbaines. Pour les ruraux, cette énergie solaire, pourtant de plus en plus prisée et inclue dans de nombreuses politiques, est « l’énergie des pauvres ».
Son problème principal est sa disponibilité qui n’est d’environ six heures par jour, alors les villes en disposent 24 heures sur 24. Mais la principale difficulté est que la Senelec n’a pas pour le moment les moyens de couvrir tout le territoire national. Sur 70% de populations raccordable le taux raccordé est aujourd’hui 50%. Mais l’espoir est plus que permis avant l’horizon 2027.
Et fort heureusement, souligne Ibrahima Amadou Sarr, grâce au partenariat qui lie CRSE au collectif des journalistes économiques, de nombreuses incompréhensions sont entrain d’être corrigées et des avancées notées.
