Rien que sur le dernier trimestre 2015, plus de 450 millions de francs FCFA ont été économisés sans aucun investissement sur la consommation énergétique de l’Etat du Sénégal et ses collectivités locales. Plus encore, des études sur les actions menées par l’AEME en 2016 laissent entrevoir une réduction de plus d’un milliard de nos francs, malgré leurs modestes moyens.
Cette réduction des dépenses d’électricité du secteur public a été partagée, l’Agence pour l’Economie et la Maîtrise de l’Energie (AEME), au cours du Comité Régional de Développement (CRD), tenu hier mardi 31 janvier 2017 à Dakar.
L’objectif général de ce CRD qui vient après celui de Thiès, réunissant autorités étatiques et collectivités locales, était de présenter les premiers résultats du programme d’analyse et de suivi et de de la réduction des dépenses d’électricité du secteur public, Sardel, en 2014.
Selon Birame Faye, le DG de l’AEME, l’importance de cette réduction estimée à 15% par an, est qu’elle aura un impact considérable sur le budget de l’Etat, des collectivités locales, mais aussi sur nos petites et moyennes industries.
Car, réorientées, ces économies pourront servir au financement d’autres projets et programmes de développement sociaux. C’est pourquoi il a lancé aux responsables à veiller aux respects des règles.
C’était en présence du représentant de l’agence nationale des énergies renouvelables et du gouverneur de Dakar qui procédé à l’ouverture de ce CRD.
De la présentation de Daouda Gassama, le Directeur technique de l’AEME, il ressort qu’avec 7000 polices (abonnements) pour une facture qui avoisine les 30 milliards FCFA par an, le secteur public est un des premiers clients de la société nationale d’électricité, Sénélec.
Dans la mission de l’Agence, la mise en œuvre du plan d’action a permis de d’identifier des anomalies administratives et technique qui par la suite ont été corrigées.
Il s’agit de la suppression des bâtiments inoccupés mais non résiliés et ceux occupés par des non ayants-droits (occupations illégales, branchements clandestins), du redressement de plusieurs millions de F CFA suite aux erreurs de facturation de la Sénélec, de l’ptimisation des puissances souscrites pour minimiser les surcoûts et aussi économiser plusieurs millions.
Cette rencontre a ainsi permis de présenter les actions menées avec les résultats obtenus, mais aussi de mettre à contribution les acteurs privés et publics dans la réflexion portant sur les réformes nécessaires à l’optimisation du volet énergétique.