Économie Locale et Mouridiyyah : Khelcom 30 ans après, coup de projecteur sur les champs de Serigne Saliou Mbacké

Lorsque notre guide Seri­gne Saliou Mbacké, paix à son âme, l’ami des enfants, l’être à la lumière éclatante, celui qui détient la clé des mystères, chasseur de l’aversion décide en 1991 de transformer la forêt de Khel­com, on avait assisté à une véritable levée de boucliers.

Le bruit dépassera même le Sénégal puisse les organismes internationaux avaient fait pression sur les autorités du pays afin qu’elles refusent d’accorder à Serigne Saliou Mbacké l’autorisation de transformer Khelcom. Trente années plus tard, Khelcom a fait taire beaucoup de gens.

Dans cette localité, Serigne Saliou Mbacké a réussi la dualité Qaça’ids de Cheikhoul Khadim, lecture du Coran et travail de la terre.

A cela, il faut ajouter l’éducation à la vie des milliers de talibés. Ces derniers sont jusqu’à présents dans des conditions adéquates de travail et surtout d’études.

De 1991, année de démarrage des travaux, jusqu’à 2007, Serigne Saliou Mbacké a qui nous rendons hommages à travers cet article est parvenu à construire prés de quinze daaras et dans chacune de ces daaras, il a installé l’eau et l’électricité.

La superficie de Khelcom s’étend sur 45.000 ha de terres cultivables, le matériel de labour était estimé plus de 100 tracteurs, l’élevage n’est pas en reste avec des milliers bœufs élevés sur l’ensemble des 15 daaras.

Aujourd’hui, sous la direction de Serigne Cheikh Ahmadou Saliou Mbacké son khalife, suivi par ces frères Serigne Cheikh Moustapha Mbacké, Serigne Cheikh Bachir et Serigne Cheikh Mourtada cette sphère dispose d’atouts qui en font un des greniers les plus importants du pays.

Par ailleurs, la production annuelle dépasse des milliers de tonnes d’arachide, de mil et de sorgho. Ces cultures sont associées à d’autres, c’est le cas du maraichage et de la culture des arbres fruitiers, pour lutter contre la désertification et le déboisement. Je suis persuadé que c’est seulement par de telles actions d’envergure que notre cher pays le Sénégal pourrait développer considérable son agriculture sans le colon.

Mame Issa Diop, Éducateur Chercheur

Bis Safar International, Km 40 Sébikotane Rufisque (S 24 Heures )

Mamadou Nancy Fall
Up Next

Related Posts