Echec de la volonté d’un 3ième Mandat, Cohabitation : Comment réparer ces injustices qui ont éliminé Bougane et Cie ?

Avec la proclamation au forcing des résultats provisoires, résultats d’ailleurs contestés par l’opposition, un échec apparent et cuisant de la volonté d’un 3ième Mandat du président Macky Sall se dresse. La coalition Benno bokk yaakaar est aujourd’hui forcée à une cohabitation parlementaire. Mais force aussi  est de reconnaitre que Bougane Guèye Dany avec ses plus de 220 000 voix récoltées lors des élections et sa campagne a largement contribué à cette victoire. Maintenant comment réparer les injustices qui ont éliminé Bougane et autres? Un autre défi pour l’opposition…

La coalition Benno bokk yaakaar est aujourd’hui forcée à une cohabitation parlementaire ce qui réduit au néant ses pratiques traditionnelles où les projets ou propositions passaient comme lettre à la poste.  Mais selon un analyste, même si l’opposition a réussi le pari d’imposer une cohabitation parlementaire au pouvoir, rien n’impose au président Macky Sall, le choix d’un premier ministre, poste en cours de restauration, issu de l’opposition.

Pourtant la volonté de réparer plusieurs injustices et actes antidémocratique du régime de Macky Sall qui a fédéré les forces pour aboutir d’abord à la coalition Yewwi askan wi, mais surtout à l’inter coalition Yewwi-Wallu Sénégal

Et si le projet de 3eme mandat n’est plus d’actualité, l’inter coalition Yewwi-Wallu Sénégal le doit bien aussi au Président Bougane de la Grande Coalition Gueum Sa Bopp qui s’est investi et battu corps et âme durant cette campagne des législatives, sillonnant des quartiers et régions du pays.  Aujourd’hui, au-delà des remerciements, voir comment réparer les injustices qui ont éliminé Bougane Guèye et sa coalition, arrivés troisième lors des locales, s’impose pour que pareils cas ne se renouvellent plus.

Cette volonté passe par une révision du processus électoral, mais aussi les textes qui régissent certaines institutions qui n’invalident jamais les actes même inqualifiables d’un régime en place  Et une justice réellement indépendante a toujours a été au cœur des débats.

Et parmi les réformes institutionnelles,  Bougane Guèye Dany et sa Grande Coalition Gueum Sa Bopp avaient déjà diagnostiqué le mal et envisageaient même pour protéger la Constitution des manipulations politiciennes que toute modification de la constitution sera applicable quinze (15) ans après son adoption par referendum.

Mais mieux, le Président de la République ne présidera plus le Conseil Supérieur de la magistrature, qui gère la carrière des magistrats,  ceci pour une justice libre de toute pression venant de l’Exécutif.

L’opposition grandement victime de ces injustices, en fera-t-elle son prochain combat ?

S Media

Dieyna SENE
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