Le suicide survenu dans la nuit du jeudi au vendredi a servi de prétexte aux habitants de Lansar, par la voix du président du Conseil de quartier, pour lancer l’alerte sur le danger que représentent les trois pylônes électriques qui surplombent l’espace qui sert de terrain de jeu aux jeunes du quartier.

C’est la deuxième fois que survient un cas de suicide sur ces poteaux. Le premier cas remonte à juste deux ans. A l’époque, nous n’avions pas eu le réflexe d’appeler la Senelec pour isoler électricité sur le pylône qu’un individu était en train de gravir. Lorsqu’il est arrivé au sommet, ce fut une détonation qui l’a électrocuté avant de le projeter au sol, tout le corps cramé. Il était mort, nous dit « L’Obs »

« Il y a eu également une autre tentative qu’on a vite découvert avant de la déjouer. Ces pylônes qui ont été construits bien après l’installation de nos maisons doivent être sécurisés par un mur de clôture pour rendre l’accès difficile ou alors être purement et simplement délocalisés», a hurlé de colère hier Gorgui Touré, président du Conseil de quartier de Lansar.