La Présidence de la République du Sénégal et le Fonds monétaire international, en partenariat avec les Nations Unies et le Cercle des économistes, organisent une conférence internationale sur le thème » Développement durable et dette soutenable, trouver le juste équilibre » qui se tiendra au Centre International de Conférence Abdou Diouf (CICAD), Diamniadio, le 2 décembre 2019.
La conférence, selon le communiqué reçu, sera présidée par Macky Sall, Président de la République du Sénégal, Mme Kristalina Georgieva, Directrice générale du Fonds monétaire international et Amina J. Mohammed, Vice-Secrétaire générale des Nations Unies. Y participeront d’éminents dirigeants, de hauts responsables gouvernementaux ainsi que des représentants de haut niveau d’organisations internationales, du secteur privé, du monde universitaire et de la société civile.
Développement durable, dette viable : trouver le juste équilibre
L’Afrique subsaharienne fait face à un dilemme : financer ses besoins de développement ou remédier à sa vulnérabilité liée à la dette. Les pays de la région ont accompli des progrès remarquables au cours des deux dernières décennies, mais leurs besoins de développement restent importants. La diminution de moitié de l’aide publique au développement (APD) versée à ces pays (de 4 % à 2 % du PIB entre les années 2000 et les années 2010) a accentué les difficultés de financement.
Pour réaliser les objectifs de développement durable à l’horizon 2030, un financement supplémentaire d’environ 20 % du PIB serait nécessaire chaque année alors que le niveau d’endettement public demeure élevé, à 55 % du PIB.
La conférence organisée conjointement par le FMI et le Sénégal, en partenariat avec l’ONU et le Cercle des économistes, fera intervenir de nombreuses parties prenantes dans un dialogue sur leur contribution respective au développement durable en Afrique subsaharienne. Elle sera l’occasion de mettre en évidence les obstacles au développement durable (ou les lacunes à combler) et de proposer des solutions pour y mettre fin.
Selon les organisateurs, il s’agira pour les participants de répondre notamment aux questions suivantes : que peuvent faire les autorités nationales pour accroître les recettes intérieures, rendre leurs dépenses plus efficientes et améliorer la gestion de la dette ? Les partenaires pour le développement peuvent-ils trouver des ressources permettant de relancer l’APD et de financer ainsi des besoins de développement ? Comment les emprunteurs et les créanciers peuvent-ils accroître la transparence de la dette et développer de nouveaux modes de financement privé ?
Dans le cadre d’un apprentissage entre les pairs, la conférence sera également l’occasion de présenter des exemples de réussite en matière de développement durable.