Contrôle du parrainage pour la Présidentielle au Sénégal : Le logiciel de toutes les craintes

Le Mandat-Filtre citoyen ou démocratique, le parrainage très redouté par les candidats à la Présidentielle nous réserve encore des surprises. Si le pouvoir ne discute plus de la fiabilité du logiciel soumis à l’appréciation du conseil constitutionnel, l’opposition comme une frange de la société civile doutent de la sincérité de cet outil capital dans le processus de validation des candidatures.

Le système de contrôle de parrainage est une prérogative du Conseil Constitutionnel. De ce fait, la société civile avait demandé à y être associé lors du dialogue national.

Alors dans les conclusions des travaux, il a été retenu la participation de la société civile, des représentations administratives et de la CENA dans le processus de vérification.

Chose qui n’a pas été faite, selon Babacar Fall du Groupe de Recherches et d’Appui à la Démocratie participative et la bonne Gouvernance (GRADEG) qui révèle, que « ni la société civile encore moins les partis politiques n’ont un droit de regard sur ce logiciel de contrôle de parrainage du Conseil constitutionnel qui est un flou total ».

La partie de plaisir semble être le parrainage optionnel des élus par 8 % des députés composant l’Assemblée nationale soit, 13 parlementaires ou 20% des chefs d’exécutif territorial. Babacar Fall du Groupe de Recherches et d’Appui à la Démocratie participative et la bonne Gouvernance (GRADEG) qui consent que cette fourchette favorise les fortes coalitions estime que c’est un mal pour un bien, afin d’éviter que des candidats soient recalés pour des raisons politiciennes.

Le Mandat

Mamadou Nancy Fall
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