Ces chiffres sur la corruption et la malversation financière au Sénégal…

Selon des chiffres publiés sur Sudonline, «75% du financement des BTP n’ont pas de traçabilité».

Les plus grandes malversations financières s’opèrent dans le secteur des Bâtiments et des grands travaux  publics comme les autoroutes, les aéroports, les universités, les hôpitaux, ports, les routes … à des fins purement politique et clientéliste.

Ces propos selon confrères sont d’Elimane H Kane, le responsable du programme gouvernance à Oxfam Sénégal.

Il animait une conférence publique le samedi dernier sur «La lutte contre la corruption: du verbe à la vertu» dans le cadre des ’’samedis de l’Economie’’ de l’Arcade à la Fondation Rosa Luxemburg.

Il a aussi indiqué que minimiser le niveau de la corruption au Sénégal, c’est méconnaitre les pratiques délictueuses aux conséquences désastreuses que celle-ci enfreins aux bien être de ses populations.

Car, elle est multiforme et présente dans  tous les échelons de la société surtout au niveau décisionnel (politique).  Il  a ouvert sa conférence sur le thème: «La lutte contre la corruption: du verbe à la vertu». Il intervenait dans le cadre des ‘’samedis de l’Economie ‘’de l’Acrade.

Dans sa communication il a soutenu que «c’est dans le secteur des bâtiments et travaux publics (Btp) que se développement les plus grandes malversations financières en accords avec les investisseurs privés étrangers aux fins de collecter des milliards pour le financement des campagnes électorales à venir».

D’ailleurs, il précise qu’un modus opérandi très subtile  crée «l’émergence des cols blancs et déstructure le tissu social».

Selon ses explications «tous les organes mis place pour contrecarrer les malfrats tels que l’Inspection générale d’Etat (Ige), Autorité de régulation des marchés publics (Armp) et le tout nouvel à savoir l’Office national de lutte contre la fraude et la corruption (Ofnac sont restés en peu dynamiques faute d’application et d’interprétation des textes par les magistrats.

Qui eux même lors des procès trouvent des subterfuges pour enfreindre les lois».

A ce titre, il affirme que «nos magistrats souffrent terriblement d’un manque de formation à même de déceler, voire trouver les nouvelles méthodes de décaissement obscures et de transfert de capitaux vers les paradis fiscaux qui font trois fois le total de l’aide publique au développement soit environ 50 milliards de francs CFA par an pour l’Afrique».

A ce manque à gagner s’ajoute le clientélisme politique communément appelé ‘’transhumance’’, qui est une dépravation des mœurs gage tout progrès humain.

(Source Sudonline.sn)

Dieyna SENE
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