CEDEAO-Sécurité routière : Vers des actions « intelligentes » pour réduire d’au moins 50 % les morts et les blessés sur la route d’ici 2030

La CEDEAO, les états membres et les parties prenantes s’accordent sur des actions « intelligentes » pour réduire d’au moins 50 % les morts et les blessés sur la route d’ici 2030 grâce à la mise en œuvre rigoureuse de la nouvelle politique et charte régionale de sécurité routière.

La CEDEAO, par l’intermédiaire du Département des infrastructures, de l’énergie et de la numérisation, a organisé un atelier régional de sensibilisation sur la mise en œuvre de la nouvelle politique, du plan d’action et de la charte de sécurité routière de la CEDEAO à Accra, au Ghana, du 8 au 9 septembre 2022. la nouvelle politique, la charte, le plan d’action et le cadre de suivi et d’évaluation (S&E) de la CEDEAO en matière de sécurité routière préparés dans le cadre du projet d’assistance technique pour la gouvernance régionale des transports en Afrique de l’Ouest avec le soutien financier de l’UE, ont été approuvés lors du 60e sommet de l’Autorité des chefs d’État et Gouvernement le 12 décembre 2021.

Dans son allocution de bienvenue, le Commissaire de la CEDEAO aux infrastructures, à l’énergie et à la numérisation, M. Sediko Douka dont le discours a été lu par M. Chris Appiah, Ag. Le directeur, Transport, souhaite la bienvenue aux participants à l’atelier. Il a déclaré que l’objectif principal de l’atelier est de rechercher l’adhésion des États membres, des parties prenantes et des partenaires à la politique régionale de sécurité routière, à la charte et à son plan d’action récemment approuvés. Il a expliqué que l’intention est de rassembler tout le monde alors que nous luttons ensemble et de mieux coordonner les actions visant à réduire le nombre de décès sur nos corridors routiers nationaux et régionaux.

Il a ajouté que « cela vise également à fournir une réponse de la CEDEAO à la deuxième Décennie d’action des Nations Unies pour la sécurité routière avec l’objectif mondial de réduire les décès et les blessures sur les routes d’au moins 50 % d’ici 2030 ». jour, nous nous mettrons d’accord sur des modalités réalisables pour accomplir de manière satisfaisante les interventions de notre plan d’action dans les délais indiqués, en tenant dûment compte de nos forces, de nos opportunités et de toute menace envisagée. Pour assurer l’alignement et les synergies avec les initiatives continentales et internationales, l’atelier bénéficiera également des présentations de la Commission de l’Union africaine, de la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique (UNECA) et du SSATP de la Banque mondiale.

Dans son allocution, l’honorable Kwaku Ofori Asiamah, ministre des Transports de la République du Ghana, a rappelé les efforts déployés pour préparer une politique et une charte de sécurité routière harmonisées pour la sous-région, notant qu’une opportunité de convenir collectivement des délais de mise en œuvre du plan d’action opérationnaliser la politique et la charte ainsi que convenir des modalités de mise en œuvre par toutes les parties prenantes est présenté par les parties prenantes à travers cet atelier.

Il a déclaré : « Pour nous au Ghana, nous sommes guidés par le fait que des systèmes de mobilité plus sûrs et efficaces ont un impact direct sur nos économies nationales. C’est précisément pour cette raison que nous restons attachés à la promotion de la sécurité routière dans le pays. Nous avons renforcé la capacité de notre principale agence de sécurité routière avec un mandat renforcé pour assurer la conformité institutionnelle aux normes de sécurité routière avec une disposition pour sanctionner le non-respect.

Nous révisons également notre Loi sur la circulation routière et ses règlements afin de refléter les changements et les tendances émergentes dans l’industrie du transport routier. En outre, le Ghana a élaboré sa 3e stratégie de gestion de la sécurité routière baptisée Stratégie nationale de sécurité routière IV (2021-2030). Cette stratégie est conforme à la 2e Décennie d’action des Nations Unies pour la sécurité routière, qui a pour objectif de réduire de 50 % le nombre de tués et de blessés d’ici la fin de 2030 ».

L’atelier s’est ensuite penché sur des sessions techniques où le contenu de la politique, de la charte et des plans d’action a été minutieusement débattu. Certains domaines clés touchés étaient les actions visant à réglementer l’âge des véhicules importés d’occasion, l’utilisation de motos et de 3-roues, les normes harmonisées de conception des routes sensibles à la sécurité, le financement durable des activités de sécurité routière, l’harmonisation de la formation régionale des conducteurs, l’harmonisation des données sur les accidents de la route et autres.

À la fin, un plan d’action régional actualisé avec des jalons, des objectifs et des délais pour les activités a été convenu pour mise en œuvre par la CEDEAO et les États membres avec les contributions des partenaires au développement et des acteurs de la société civile, à partir du premier trimestre de 2023.

Momar Diack SECK
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