CEDEAO : Atelier de validation du rapport (2018-2019) sur l’usage de la drogue dans la sous-région (Wendu) du réseau d’épidémiologie de l’Afrique de l’ouest

La Commission de la CEDEAO a organisé cette semaine un atelier pour valider le rapport 2018-2019 du Réseau d’épidémiologie ouest-africain sur l’usage de la drogue (WENDU),  le deuxième rapport régional sur le trafic et la consommation de drogues illicites en Afrique de l’Ouest.

Le rapport met en évidence les dernières estimations et tendances concernant l’abus et l’offre de drogues, ainsi que le trafic de médicaments de qualité inférieure, faux, falsifiés et contrefaits en Afrique de l’Ouest. Il est basé sur les données collectées par les Points Focaux Nationaux (PFN) de WENDU dans chaque État membre de la CEDEAO et en Mauritanie.

L’objectif principal de l’atelier est de valider le rapport régional WENDU 2018-2019 sur la base des données transmises par les points focaux nationaux sur les quantités de drogues saisies, le nombre d’arrestations pour infractions liées à la drogue et l’ampleur de la consommation de drogue, reflétant le nombre de personnes en traitement dans chaque État membre et en Mauritanie.

Suite à l’atelier de validation, le rapport sera finalisé et publié comme référence pour la programmation, la politique et le plaidoyer pour faire face aux conséquences sociales, sanitaires et économiques de la toxicomanie.

Cet atelier tenu en virtuel a réuni les points focaux nationaux WENDU des États membres de la CEDEAO et de la Mauritanie, des partenaires techniques tels que l’Union européenne et la Commission de l’Union africaine, des représentants de l’Organisation ouest-africaine de la santé et des représentants des directions de la Commission de la CEDEAO.

Dans son discours d’ouverture, Dr. Siga Fatima Jagne, Commissaire aux Affaires Sociales et Genre, Commission de la CEDEAO a souhaité la bienvenue à tous les délégués à l’événement.

Elle a réaffirmé que l’atelier virtuel faisait suite à l’exercice de collecte et d’analyse des données qui aboutissait au rapport que les délégués devaient valider. Elle a déclaré qu’avant le projet WENDU, l’accès à des données fiables et comparables sur les drogues en Afrique de l’Ouest était un énorme défi et que WENDU a permis de disposer de données factuelles pour la prévention et le contrôle de l’usage des drogues dans la région.

  1. Sylvester Koomson, président de la réunion d’experts et délégué des États membres du Ghana, a remercié dans son allocution d’ouverture les autres États membres et la Mauritanie d’avoir participé à l’exercice de collecte de données en vue d’élaborer un rapport complet pour 2018-2019. Il a déclaré que ce rapport faisait suite à un rapport antérieur couvrant la période 2014-2017, destiné à fournir des orientations et des contributions aux décideurs politiques de la sous-région. Il a par la suite souhaité aux délégués des délibérations fructueuses pendant la période de l’atelier de validation.

Puis l’atelier s’est transformé en sessions techniques au cours desquelles les points focaux nationaux de chaque État membre et de la Mauritanie ont fait des présentations sur leur rapport national. Ces rapports ont fait l’objet d’examens par les pairs, puis des recommandations et observations sur le rapport ont été transmises à la Division de la prévention et du contrôle des drogues de la Commission de la CEDEAO.

À sa clôture, les délégués ont examiné et adopté le rapport révisé du WENDU et ont approuvé les recommandations et les observations formulées en vue de la version finale du rapport WENDU 2018-2019 – Statistiques et tendances sur le trafic et l’usage de drogues illicites.

Momar Diack SECK
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