l’image de la ummah islamique mondiale, le Sénégal s’apprête à célébrer l’Aïd El Fitr, communément appelée Korité. Cette fête qui marque la fin du mois béni de ramadan est l’occasion pour les familles de faire le tour des marchés pour acheter du poulet, de la viande, mais aussi et surtout des légumes comme l’oignon, la pomme de terre, entre autres. Il y a aussi l’huile, le sucre… Mais tout porte à croire qu’il sera difficile pour les chefs de famille de s’en sortir à cause de l’augmentation constatée des prix de certaines denrées ou de leur rareté sur le marché. A trois jours de la fête, les prix flambent comme pas… possible. Le Vrai Journal
Au Sénégal, la fête de la Korité sera célébrée (normalement) le lundi, même s’il faut rappeler qu’une partie de la communauté musulmane pourrait la fêter dès le dimanche. C’est dire que tout le monde est au dernier virage qui mène à l’Aïd El Fitr communément appelée Korité, marquant la fin du mois béni de ramadan.
Au Sénégal, cette fête occupe une place de choix chez les musulmans qui n’hésitent pas à mettre la main à la poche. Ceci, pour effectuer des dépenses liées à l’habillement de la famille. Mais pas que, puisque la maison dépense également des sommes importantes pour l’achat de poulets, d’oignons, de pomme de terre, d’huile et d’autres condiments. Ce n’est pas tout.
Car, au matin de la Korité, les familles préparent aussi de la bouillie où le lait et le sucre occupent une part importante. C’est dire que pour cette fête marquant la fin du mois béni de ramadan, les dépenses ne manquent pas.
Au contraire, elles enflent. Ce qui ne sera pas à la portée de toutes les familles dont certaines gardent encore les séquelles de la pandémie à Coronavirus qui a causé énormément de pertes d’emplois. Autant dire que la conjoncture actuelle sera fortement pesante, surtout à un moment où il est constaté une réelle augmentation des prix de certaines denrées qui sont (effectivement) consommées le jour de la Korité.
S’il est vrai que le Président Macky Sall a récemment appelé à un approvisionnement normal des marchés, force est de reconnaitre que l’application des prix homologués pose problème. Le sucre qui est fixé à 600 FCFA/kg est vendu plus cher par certains commerçants. Le kilogramme ne coûte pas moins de 650 à 700 francs CFA. D’ailleurs, il faudra d’abord voir le sucre pour l’acheter. L’huile, pour sa part, est fixée à 1100FCFA le litre. Malheureusement, le produit se fait rare au niveau de certains commerces alors que quelques commerçants n’hésitent pas à vendre le litre à 1200 ou 1300 francs CFA.
A cela, s’ajoute l’augmentation du sac d’oignon vendu à 9000 francs CFA et le sac de pomme de terre à 8000 francs CFA. Que dire du kilogramme de la viande de mouton vendu à 4500 francs CFA et celui du bœuf entre 3500 et 4000 francs CFA. De même, le poulet reste intouchable avec des poids plumes à près de 4000 francs CFA.
