En Afrique, nombreux sont les professionnels des médias qui finissent leurs jours dans la pauvreté et la précarité, faute de soutien de la part des autorités.
Le gouvernement ivoirien instaure une nouvelle subvention mensuelle d’un montant de 250 000 francs CFA (environ 450 USD) à l’endroit des acteurs de la presse et de la communication audiovisuelle à la retraite afin d’aider ceux en situation de précarité. Ladite subvention entrera en vigueur à la fin du mois de septembre. C’est ce qu’a annoncé Amadou Coulibaly, ministre de la Communication, des Médias et de la Francophonie, ce jeudi 16 septembre alors qu’il recevait en audience une délégation du Cénacle des journalistes séniors de Côte d’Ivoire (CJS-CI).
« Quand vous avez été une figure, une icône des médias, il est important que vous conserviez une certaine dignité même étant à la retraite. C’est pourquoi, à l’instar du ministère de la Culture, nous avons décidé d’apporter un appui mensuel à ceux d’entre eux qui se trouveraient dans des situations sociales difficiles », a déclaré M. Coulibaly.
Le ministre a remercié la délégation du Cénacle conduite par son président, Lucien Houedanou. Il a également exprimé son admiration pour la belle initiative qu’est la création du Cénacle, qui vient en appui à la nouvelle génération de journalistes. A cet effet, il a désigné le Cénacle comme un « organe consultatif de son ministère » dans le but de mieux encadrer les nouvelles générations du métier de la presse et de sensibiliser davantage la société ivoirienne sur l’influence des réseaux sociaux.
Après avoir exprimé sa reconnaissance, M. Houedanou a assuré le ministre d’élaborer une liste de bénéficiaires dans les plus brefs délais. Il l’a également rassuré de la disponibilité de l’association à collaborer avec le ministère afin de rétablir le métier du journalisme dans le respect des fondamentaux.
Le CJS-CI est une association apolitique créée en octobre 2020 et regroupant une centaine de journalistes séniors du secteur des médias. Son objectif est d’aider les jeunes journalistes à une bonne pratique éthique et déontologique du métier à travers l’expérience et l’expertise de ses membres.
Ecofin
