(…..) Peu importe ce qu’en diront nos détracteurs : Pour changer positivement le Sénégal, il faut, avant tout, croire en soi et être, éperdument, animé du désir et de la volonté de convertir, en réalités palpables et pleinement habitables, la Souveraineté et en sa totalité !

Ce qui ne peut se faire, avant tout, que par des mots, des verbes libérés, des idées et autant d’images éclairant les masses populaires.

Voilà pourquoi je n’arrête de rappeler que pour concrétiser « le Référentiel », il n’y faut pas que des technocrates et experts consorts. Mais, aussi et en première ligne, les poètes et artistes apparentés, prêts à tous les sacrifices pour le salut de La Patrie !

Cheikh Moussa Ka et Al Makhtoum, comme Rimbaud et Césaire confirmeraient mon dire. Le Professeur Cheikh Anta Diop le conforterait, tout autant les Présidents Mamadou Dia et Thomas Sankara.

La Culture, pour socle de tous les développements et levier primordial de recouvrement de nos valeurs et de cessation de toutes servilités !

Ce que, de 1957 à 1997, Mame Abdoul Aziz Sy n’a eu de cesse nous rappeler, à même l’inclure en son testament spirituel d’intellectuel, de compatriote de classe au-dessus de l’excellence et de patriote perpétuel !

Elie Charles Moreau