La citoyenneté, socle de la rupture systémique Par Saloum Kane

Quelles attitudes citoyennes face à la dynamique de rupture systémique ? Les résultats provisoires des législatives anticipées du 17 novembre 2024 confirment la confiance des Sénégalais à l’endroit du PASTEF et de son leader charismatique, (PROS), Ousmane Sonko. En leur octroyant plus de 3/4 des sièges (130 députés) de l’Assemblée nationale, les Sénégalais ont ainsi répondu plus que favorablement à l’appel de Ousmane Sonko, tête de liste nationale et Président du parti.

Ce plébiscite est le fait d’une jeunesse qui, depuis 2014, « écoute et prête attention au moindre fait et geste du PROS », dixit Ousmane Sonko. La lecture profonde des résultats laisse comprendre que le peuple sénégalais a pris fait et cause pour Pastef en lui donnant 1,990.000 voix sur 3,600.000 suffrages exprimés. Jamais au Sénégal un homme politique n’a été autant plébiscité.

Aujourd’hui que le pouvoir exécutif et celui législatif sont acquis, quel rôle pour ceux qui ont été les acteurs de ces conquêtes historiques : les citoyens sénégalais. Force est de reconnaître que la jeunesse attend beaucoup du nouveau régime. Ce régime devra compter sur l’accompagnement de cette jeunesse citoyenne qui passe par l’engagement, la détermination et la résilience. T

ous les objectifs d’étapes ont été atteints (2022, ballottage de la 14ème législature, présidentielle 2024, majorité écrasante, 15e législature, majorité absolue). Dès lors, après l’installation des députés, le gouvernement devrait entamer la traduction en actes des promesses contenues dans le projet.

Aujourd’hui plus que jamais, les Sénégalais doivent se montrer sous l’angle du citoyen modèle pour soutenir l’État dans les efforts de redressement. Voici tout le sens des 3 J (Jub-Jubal-Jubbanti) qui doivent être assimilés et systématiquement par tous. Après avoir participé au renforcement de la légitimité politique du Président de la République et de son Premier ministre, le peuple a un grand rôle dans le cadre de la matérialisation des engagements du gouvernement.

Désormais, les attitudes et comportements des citoyens doivent refléter les 3 J. Il est grand temps que nous, Sénégalais, nous départissions des habitudes et comportements « non citoyens ». La conscience citoyenne et les vertus civiques doivent habiter tout citoyen et surtout animer nos faits et gestes. Les réformes qui seront mises en œuvre ne pourront prospérer que si et seulement si nous citoyens acceptons de nous aligner à la dynamique nouvelle.

Si d’autres peuples y sont arrivés (la Chine, la France, le Maroc…) pourquoi pas nous ?

Nous amorçons un tournant décisif de notre histoire. Voilà pourquoi j’invite chaque citoyen à écrire lui-même son paragraphe dans les nouvelles pages de notre histoire politique. Ceci me semble le seul salut pouvant nous permettre d’espérer voir les fruits des efforts consentis depuis le début. Ensemble, évitons de tomber dans un éternel recommencement à l’image de cette vague qui, depuis toujours, tente de s’extraire de sa source sans jamais y parvenir : ce n’est pas sénégalais. Ce qui reste à faire vaut plus que tous les efforts fournis jusqu’ici.

Saloum Kane, membre de la coalition PASTEF

Dieyna SENE
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