Air Sénégal ternit son image : Après avoir participé à une course humanitaire au Sénégal, trois Chartraines bloquées à l’aéroport de Dakar

C’était une semaine extraordinaire passée au Sénégal pour un voyage humanitaire qui prend une bien mauvaise tournure… Trois Chartraines bloquées à l’aéroport de Dakar, ont raconté à la presse française leur clavaire . Nos confrères du site lechorepublicain.fr. relaie ci-après cette histoire qui ternit gravement l’image de Air Sénégal et même le secteur aéroportuaire sénégalais, même si aux dernières nouvelles, elles sont rentrées …

Trois Chartraines, Romane Ballatore, Louise Godichaud et Lucile André, avaient des étoiles plein les yeux, après avoir participé au trek féminin de la Sénégazelle, du 24 février au 3 mars 2024, au Sénégal. Un événement dédié aux femmes, associant course à pied et action humanitaire auprès des enfants pour apporter des fournitures scolaires dans cinq écoles sénégalaises.

« Trois jours sans se laver ni vraiment dormir »

Mais voilà, « cette semaine merveilleuse se termine en cauchemar », lance Romane Ballatore, coincée à l’aéroport de Dakar, comme tous les passagers du vol, depuis samedi 2 mars, au soir. Un vol de la compagnie Air Sénégal qu’elle aurait dû prendre, avec ses deux coéquipières, à 00 h 45 dans la nuit de samedi à dimanche, avec une arrivée prévue à Roissy, 5 h 40 plus tard. Mais le vol a été de nombreuses fois retardé, puis finalement annulé.

Deux jours plus tard, elles attendent toujours. « On ne peut rien faire d’autre qu’attendre, avec très peu de renseignements. Seules explications : il y aurait un problème technique sur l’avion. On nous a dit qu’il fallait attendre de recevoir une pièce et finalement, que l’appareil n’était peut-être pas réparable… »

L’exaspération, mais aussi la fatigue se font sentir. « Durant la première nuit, nous n’avons eu ni eau ni couverture. Trois jours sans douche, en dormant deux ou trois heures, allongés sur des bancs, cela devient vraiment très difficile. »

Infirmière, la jeune femme doit reprendre le travail ce mardi 5 mars 2024. « Si je ne suis pas rentrée, mes patients seront tout seuls et sans soins », s’inquiète-t-elle.

Aux dernières nouvelles, les jeunes femmes pourraient partir ce lundi 4 mars, à 17 heures. « Mais il n’y a aucune certitude, car on nous a dit que nous n’étions pas prioritaires… »

Source lechorepublicain.fr.

Momar Diack SECK
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