L ’Association pour le soutien et la réinsertion sociale des détenus (Asred) signale que «le dossier Adji Sarr-Ousmane Sonko a fait avaler beaucoup de couleuvres aux concitoyens. Sa médiatisation en outrance l’a complètement dénaturé.» Poursuivant, Ibrahima Sall et ses camarades disent que «tantôt, c’est un aspect politique qui est mis en exergue, tantôt, la combine, tantôt la plainte d’une femme présumée victime de viol. Le Vrai Journal

Quelle que soit la thèse retenue, l’éclatement de la vérité, la vérité judiciaire, sera très difficile, au cas échéant difficile à accepter. Car, il faut lâcher du lest dans tous les camps.»

Une occasion pour prôner «l’apaisement total, ne serait-ce que pour la mémoire des quatorze (14) Sénégalais qui ont perdu la vie lors des manifestations malheureuses.»

Des rappels qui ont poussé M. Sall et ses camarades à plaider le «non-lieu» car, pour eux «c’est plus recommandé dans le cas d’espèce, au nom des intérêts supérieurs de la Nation, sans pour autant vouloir nous immiscer dans les prérogatives du Juge d’instruction et du Procureur qui sont chargés respectivement de l’instruction et de l’opportunité des poursuites.»

A les en croire, «la justice n’est pas un instrument de musique que l’on joue à sa guise. Si la symphonie ne rime pas avec le texte, la perception devient amère. Il y a trop de zones d’ombre dans ce dossier. Et même les protagonistes ont tenté de jeter le discrédit sur le juge d’instruction qui en a hérité, à savoir le juge Maham Diallo.»

Sans détours, ils regrettent «cette situation et témoignent devant l’opinion que le magistrat précité est un homme humble d’une dimension incommensurable et très pratiquant qui maîtrise parfaitement son travail. Il a hérité de dossiers brûlants comme ceux de la drogue saisie au port.

Et, après des investigations sur cette affaire au Port autonome de Dakar, sur ses proches, ses activités, juste pour mieux comprendre comment Ibrahima Thiam alias Toubey peut lui-même se rendre de son propre gré devant le juge d’instruction feu Samba Sall, en quittant directement la Gambie sur une affaire aussi grave, il a juste dit le droit» (Sic)

Pour l’Asred, ce cabinet est inondé de dossiers. Donc, la logique ne voudrait pas qu’on laisse tomber les dossiers antérieurs qui datent de 2018- 2019 pour s’occuper du dossier Ousmane Sonko/Adji Sarr qui a plus de visibilité côté média que les autres qui sont dans ce cabinet.»