Au lieu d’exclure des acteurs aussi potentiels que la Diaspora qui pèse plus que l’aide au développement, l’Etat ferait mieux de faire une addition qui est sans doute la règle d’or la plus élémentaire pour gagner en politique. C’est la conviction de l’organisation Horizon Sans Frontières qui soutient que :
« L’Etat devrait soutenir un processus de dialogue dans un cadre réflexion qui va permettre aux acteurs de s’exprimer en toute liberté et faire valoir l’objection de conscience qui est droit humain indispensable dans tout Etat de droit. »
Selon le communiqué de HSF« Pour réussir un dialogue constructif allant dans le sens de l’intérêt général d’une Nation dans un contexte géopolitique et géoéconomique aussi tendu, un Etat doit être neutre, passif et à l’écoute surtout quand il s’agit de sujets aussi sensibles et complexes tant sur le plan juridique, socio-économique et pratique ».
C’est pourquoi, poursuit -il « L’absence bien remarquée de HSF dans un ce débat national intrigue au moment où nous sommes interpellés par le monde entier sur les problématiques de l’ (immigration –paix et sécurité), du chômage des jeunes favorisant les risques de propension à l’émigration clandestine qui continue d’endeuiller le pays »
Autant d’interrogations, selon toujours l’Organisation de défense des migrants dirigée par Boubacar Sèye, qui ont suscité colère et indignation aussi bien qu’au niveau national qu’au sein de la diaspora et HSF regrette encore une fois cette gestion clanique , clientéliste et partisane qui risque de fragiliser davantage le Sénégal.
Par ailleurs Horizon Sans Frontières exhorte le Président Macky Sall à revoir sa politique de la diaspora qui a un rôle essentiel à joue dans le processus socio-économique du pays et lui fait part de sa grande déception.