Son procès très attendu : Vers une chaude journée au Tribunal de Grande instance de Ziguinchor,

La journée de ce  jeudi 12 octobre, promet d’être mouvementée à Ziguinchor où le Tribunal de Grande Instance évoquera la radiation des listes électorales du candidat à la présidentielle de février 2024, Ousmane Sonko.

«Nous accordons une grande importance à la procédure de contestation de la radiation des listes électorales du président Ousmane Sonko qui sera évoquée ce jeudi 12 octobre 2023 à 9h par le Tribunal d’instance de Ziguinchor», souligne notamment El Malick Ndiaye dans un post publié, mardi, sur les réseaux sociaux.

Secrétaire national à la communication de l’ex-Pastef, il en attire l’attention sur le fait que la candidature du président Ousmane Sonko «est une exigence démocratique et une volonté populaire que tout décideur se doit de reconnaître».

Et pour le pastéfien, nulle autre option possible n’existe. «Soit on gagne, soit on gagne !», s’exclame El Malick Ndiaye, tout en appelant à une «Justice libre et indépendante». En effet, s’explique-t-il, «barricadé durant 55 jours par le régime de Macky, jugé par ‘contumace’ et condamné à deux ans de prison, arrêté et emprisonné à la prison de Sébikotane, Ousmane Sonko, l’espoir du peuple sénégalais, est resté maître du jeu en déjouant les plans de ce régime. Et ce, malgré toutes les péripéties ».

Pour convaincre, El Malick Ndiaye soutient que le président Ousmane Sonko a rédigé en personne, le 07 août 2023, l’acte de non-acquiescement qui anéantit le jugement qui lui avait valu une condamnation de deux ans. Toutes choses lui faisant dire que Ousmane Sonko garde « intacte » son éligibilité.

Par contre, il affirme qu’«étant dans le désarroi, le système, obnubilé par l’élimination du président Ousmane Sonko de la présidentielle du 25 février 2024, veut forcer une radiation des listes électorales du candidat du peuple, en parfaite violation des textes et lois de la République du Sénégal ».

El Malick Ndiaye trouve que le président Sonko et « ces milliers de Sénégalaises et de Sénégalais emprisonnés » doivent être libérés. De même que « ces milliers de jeunes » qui, dit-il, prennent les océans doivent être rassurés pour rester, parce que, argue-t-il, ce pays s’appelait, s’appelle et s’appellera toujours le Sénégal.

Pour faire court, El Malick Ndiaye déclare que cet « acharnement contre la personne de Ousmane Sonko et de ses collaborateurs » doit cesser au nom de la réalité de l’après pouvoir. Car pour lui, « penser liquider politiquement un opposant de 49 ans d’âge, qui a 26 ans de carrière politique devant lui, c’est ignorer les lois de la nature et de la réalité politique »

Vox Populi

Dieyna SENE
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