Un nom plus que présent dans les imaginaires et dans toutes les bouches de lettrés et intellectuels (pan)africains ! Les uns, par romantisme dit d’intello. Les autres tout juste pour faire bonne conscience. Et d’autres, encore, pour ne point paraître idiots.
Et, tout ce monde, irrecensable, se retrouvant en la certitude, inaliénable, que le Professeur Cheikh Anta Diop a, par sa mort physique, non seulement convaincu ses détracteurs mais laissé des traces et autant de marques. qui, positivement, lui survivront jusqu’à la seconde dernière des temps !
Parce qu’elles sont des leçons d’amour et de foi en soi, des préceptes et principes d’atteinte de toutes les souverainetés et de nos patrimoines ! Il est seulement, à regretter, que le Professeur Cheikh Anta Diop ne soit célébré qu’une journée durant et sur une année : quand vient le jour de son rappel à DIEU et que de Thieytou on se doit de refaire le chemin.
Comme si le Professeur Cheikh Anta n’avait œuvré que pour un Mausolée où son identité au fronton d’une Université ? Qu’ils se lèvent ou, seulement, lèvent le doigt qui, aujourd’hui, et sincèrement, lisent encore ou ont lu et créent des temps à dessein de vulgariser, ne serait-ce que « Nations nègres et Culture » ? Où sont-ils donc et à quoi s’adonnent ceux-ci celles-là dont on dit ou qui se réclament disciples et/ou filles et fils spirituels du « Pharaon noir » ?
Le moment est tout à fait opportun, pour tenter de rattraper du temps sur les temps perdus : C’est un temps pour lui restituer ce statut de Phare doublé de Trésor humain perpétuel qu’il avait déjà, hautement, acquis ! Et, bien en vie, avec et parmi nous !(……)
Elie Charles Moreau